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Toxiques cutanés

La distribution des toxiques dans les différents organes s’effectue généralement de façon élective. Elle dépend de la vascularisation des tissus mais aussi et surtout du type d’affinité qui caractérise les toxiques comme les tissus. La simple énumération des processus de transformation métabolique met en évidence leur extrême diversité. Les affections de la peau d’origine toxique constituent plus de la moitié des maladies professionnelles indemnisées représentant jusqu’à 80% de la pathologie professionnelle.

On observe :
• des brûlures plus ou moins graves et plus ou moins profondes ; les principaux agents chimiques responsables sont les caustiques et les acides ;

• des dermites qui atteignent généralement les doigts. La dermite dite « de la ménagère » est bien connue ; elle est provoquée par l’emploi de détergents ;

• des irritations, très fréquentes sur les mains, pouvant être considérées comme une forme mineure des brûlures. Elles entraînent des rougeurs et des gonflements avec parfois même de petites ulcérations. Les principaux produits en cause sont les acides, les solvants, les détergents, les alcalins ;

• des eczémas professionnels, de contacts, qui déterminent l’apparition de phénomènes de type allergique : démangeaisons, rougeurs, vésicules, suintements. Les principaux agents en cause sont le nickel, le chrome hexavalent (qui entre dans la composition des ciments), les bichromates (traitement des métaux, photographie…), le cobalt (métaux, matières plastiques, encres…), les résines époxydiques, le formol, le caoutchouc (industrie du pneumatique et toutes les branches industrielles où le port du gant est nécessaire…), les colorants, les végétaux (bois







Conférence du 25 octobre 2007 à l’AFTAM

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