Jean-Charles Hachet https://jean-charles-hachet.com/ Médecin, chercheur et clinicien, consultant en pathologies professionnelles, spécialiste de l'urgence, toxicologue réputé, Jean-Charles Hachet est l'auteur de nombreux ouvrages de médecine qui font référence. fr SPIP - www.spip.net Le Cheval - livre Ptolémée https://www.jean-charles-hachet.com/Le-Cheval-livre-Ptolemee.html https://www.jean-charles-hachet.com/Le-Cheval-livre-Ptolemee.html 2017-10-12T15:36:51Z text/html fr Hachet <p>Porteur des savoirs dont il est le messager, le cheval-livre Ptolémée parle à la raison et à l'imaginaire, il ouvre de nouveaux champs à l'art.</p> - <a href="https://www.jean-charles-hachet.com/-Ouvrages-.html" rel="directory">Ouvrages</a> <img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://www.jean-charles-hachet.com/IMG/arton221.jpg?1615489831' width='126' height='150' /> <div class='rss_texte'><p>De toute éternité, le cheval a occupé une place de premier ordre dans les civilisations qui se sont développées au cours des siècles. C'est pourquoi, plus qu'aucun autre animal, il a été étudié, détaillé, analysé et interprété par les scientifiques comme par les artistes. Les travaux des uns se sont enrichis par les observations des autres. Pour preuve le fameux écorché d'Honoré FRAGONARD conservé dans le musée de l'Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort près de Paris. Souvent appelé« Cavalier de l'Apocalypse » en référence à l'œuvre de DÜRER, il représente un double écorché, un homme et un cheval, unis à jamais dans une composition qui tient de la nature du Centaure. FRAGONARD, par cette œuvre, souhaitait mettre en évidence que l'Homme est un animal comme les autres, à l'encontre des théories de BUFFON qui professait que « rien n'est plus éloigné de l'Homme que le cheval ».</p> <img src='https://www.jean-charles-hachet.com/IMG/jpg/cheval-livre_ptole_me_e-2.jpg' width='413' height='274' alt="" align="right" style='margin-left:1em;'> <p>Le cheval PTOLÉMÉE, magnifique sculpture en bronze de 1,40m de long pour un poids de 113 kg, se situe dans la lignée de cette relation entre les sciences et les arts.<br class="autobr"> Le cheval PTOLÉMÉE illustre nos travaux scientifiques et artistiques. A travers cette évocation, le cheval de bronze PTOLÉMÉE symbolise le lien solide qui relie l'approche du scientifique et la démarche de l'artiste. Il personnifie les rapports inaltérables entre la Science et l'Art, entre la culture et la nature, entre le matériel et l'irrationnel, mais aussi l'importance du livre dans la transmission des connaissances et la marche en avant du progrès de l'humanité.</p> <p>Saisi au moment où il bondit en prenant appui sur des livres, PTOLÉMÉE s'envole dans l'espace en hennissant, le corps constellé d'ouvrages, flamboyant symbole de la relation qui unit science et art. Libre et fougueux, il s'élance, immortalisé lorsqu'il ne semble plus toucher terre et apparaît comme suspendu dans l'air dans toute l'expression de sa force et de sa beauté. L'esthétique, puissante et aérienne, est à la mesure de la prouesse technique. Toute la masse du cheval repose sur un seul sabot et cet équilibre extraordinaire est le fruit d'une audacieuse recherche architecturale du sculpteur.</p> <p><span class="spip_document_1692 spip_documents spip_documents_center"><br class="autobr"> <img src='https://www.jean-charles-hachet.com/IMG/jpg/_agl8606.jpg' width='500' height='334' alt=""></span></p> <p>PTOLÉMÉE, dans sa course audacieuse et énergique, est la personnification qu'au-delà des apparences, la science et l'art donnent, chacun à sa façon, du sens à la réalité et nous permettent d'accéder à cet espace insolite et extraordinaire qui se situe en dehors de la perception commune des êtres et des choses.</p> <p>Pourquoi PTOLÉMÉE ? Au-delà de l'adéquation entre la sonorité de ce nom illustre et la fougue éblouissante du cheval, il existe une raison allégorique. Le cheval PTOLÉMÉE, au corps chargé de livres de médecine et d'ouvrages d'art, les deux facettes du médecin et du critique d'art ne pouvait porter de nom plus évocateur. « PTOLÉMÉE » nous renvoie à la dynastie des PTOLÉMÉE qui, après la mort d'Alexandre le Grand, régna sur l'Egypte jusqu'à ce que Rome s'empare du pays. Si les guerres de palais, incessantes et meurtrières, font de cette époque une période bien peu glorieuse du point de vue politique, en revanche, sur le plan intellectuel, l'Égypte des Ptolémée, profitant du déclin d'Athènes, a brillé de tous ses feux et la ville d'Alexandrie est devenue la capitale culturelle du monde méditerranéen, notamment dans le domaine des mathématiques, de l'astronomie, de la médecine. PTOLÉMÉE Ier Soter, général d'Alexandre et premier Roi de cette dynastie, est à l'origine de la création de la célèbre bibliothèque d'Alexandrie, incarnation s'il en est du mythe de la conservation en un seul lieu de tous les savoirs du monde. Ses successeurs ont tous continué son œuvre.</p> <p><span class="spip_document_1693 spip_documents spip_documents_center"><br class="autobr"> <img src='https://www.jean-charles-hachet.com/IMG/jpg/sans_titre_2_-_copie_3.jpg' width='461' height='307' alt=""></span></p> <p>Le projet à la fois admirable et insensé des PTOLÉMÉE était de regrouper dans les murs de la bibliothèque d'Alexandrie tous les livres existants sur terre. Dès l'origine de cet immense projet Ptolémée 1er Soter a eu non seulement l'obsession de la préservation de tous les textes existants et à venir, mais aussi le souci de la transmission des connaissances qu'ils renfermaient, des connaissances parfois bien ardues. Pour preuve cette anecdote sur le grand mathématicien Euclide, auteur des Eléments de mathématiques, traité portant sur la géométrie et l'arithmétique et présentant un large ensemble de théorèmes accompagnés de leurs démonstrations. Ptolémée l'avait fait venir à la bibliothèque d'Alexandrie et on raconte que, dérouté par la complexité des Eléments d'Euclide, très difficiles à étudier, il lui avait demandé s'il n'y avait pas une voie plus facile pour comprendre ses mathématiques. Euclide aurait répondu « Sire il n'y a pas de voie royale pour la géométrie ».</p> <div class='spip_document_1700 spip_document_application spip_documents spip_documents_center'> <object classid='clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000' codebase='http://fpdownload.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,0,0' width='600' height='200'> <param name='movie' value='IMG/swf/banniere.swf' /> <param name="quality" value="high" /> <param name='id_article' value='221' /><param name='class' value='' /> <!--[if !IE]> <--> <object data="IMG/swf/banniere.swf" width='600' height='200' type="application/x-shockwave-flash"> <param name="quality" value="high" /> <param name='id_article' value='221' /><param name='class' value='' /> <param name="pluginurl" value="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /> </object> <!--> <![endif]--> </object> </div> <p>Cette entreprise herculéenne de la dynastie des Ptolémée, a pris fin avec la disparition de ce joyau antique dans des conditions qui demeurent à ce jour un mystère non véritablement élucidé puisque l'on ne sait pas véritablement si la bibliothèque d'Alexandrie a été brûlée, dévastée lors de soulèvements contre les empereurs romains, détruite par les premiers chrétiens, pillée lors de la conquête arabe, ou encore désagrégée en raison de la fragilité des papyrus dans le climat humide de la ville. En fait, il est possible que ce soit la conjonction de tous ces évènements qui se sont succédé qui a entraîné sa disparition, ce qui explique que l'on n'en connaisse pas la date exacte. C'est pourquoi, présenter cette merveille sous les traits du cheval PTOLÉMÉE est un moyen de la faire revivre.</p> <p>Pour comprendre toute la portée de la symbolique, il est nécessaire d'en donner les clés qui se résument en trois grands axiomes :</p> <ul class="listing"> <i>Le cheval PTOLÉMÉE est le lien avec un passé prestigieux qui a fait la part belle à la conservation et à la diffusion des savoirs ;</i> <i>le cheval PTOLÉMÉE est un lien indéfectible avec le livre et son rôle majeur dans la propagation des connaissances ;</i> <i>le cheval PTOLÉMÉE incarne un inaltérable attrait réciproque entre les sciences et les arts.</i> <i>Le cheval PTOLÉMÉE : un saut dans le passé pour évoquer l'importance de la conservation et de la diffusion des savoirs</i> </ul> <p>Pour évoquer le rôle joué par la conservation et la diffusion des connaissances dans le développement des civilisations et le progrès de l'humanité, laissons-nous porter par le cheval PTOLÉMÉE et faisons avec lui un saut dans le passé prestigieux de la bibliothèque d'Alexandrie.</p> <p><span class="spip_document_1698 spip_documents spip_documents_center"><br class="autobr"> <img src='https://www.jean-charles-hachet.com/IMG/jpg/_dsc6165_-_copie-2.jpg' width='310' height='310' alt=""></span></p> <p>La bibliothèque d'Alexandrie a été fondée en 290 avant notre ère par Ptolémée1erSoter, général d'Alexandre le Grand, aidé dans sa tâche par Démétrios de Phalère, orateur et homme d'État athénien réfugié à la cour d'Alexandrie. Ptolémée1er, intellectuel subtil et compétent, poursuivait là le rêve d'Alexandre le Grand, illustre conquérant mais aussi lecteur assidu de l'Iliade, admirateur du héros grec Achille et ancien élève du savant grec Aristote.</p> <p>Ptolémée 1er s'était donné comme dessein, de rassembler « les livres de tous les peuples de la terre ». L'expression est de Démétrios de Phalère. Il faut souligner que le mot bibliothèque vient précisément du grec « biblion » qui signifie livre et de « thêkê » qui signifie armoire, réserve. Donc un lieu pour conserver les livres. Et, de fait, la bibliothèque d'Alexandrie a été la plus célèbre de l'Antiquité, connue pour abriter les ouvrages les plus importants de l'époque. Rassemblés par les souverains Ptolémée successifs, les volumes, qui étaient au nombre de 200 000 sous Ptolémée 1er, auraient atteint 700 000 au moment de la disparition de la bibliothèque.</p> <p>Pour rassembler rapidement et efficacement tous les savoirs du monde, et faire d'Alexandrie le centre incontesté des sciences, des arts, de la littérature et de la philosophie, les Ptolémée firent de nombreuses acquisitions de manuscrits dans le monde entier et dans toutes les langues. Une section spéciale était chargée de la traduction en langue grecque. Le travail était colossal ; les intellectuels et savants de chaque pays d'origine des manuscrits étrangers devaient maîtriser à la perfection leur propre langue ainsi que le grec. Les Ptolémée achetèrent des bibliothèques entières de livres patiemment recherchés, achetés et réunis par des collectionneurs éclairés, notamment la considérable et renommée bibliothèque d'Aristote. Mais ils employèrent aussi des moyens beaucoup moins loyaux pour augmenter leur fonds : ne reculant devant rien, ils utilisèrent la ruse, voire la saisie pure et simple des livres convoités. Ainsi, l'un de ces souverains, Ptolémée Evergète, qui voulait enrichir la bibliothèque avec les œuvres de Sophocle, d'Eschyle et d'Euripide, avait demandé à Athènes de lui prêter tous les volumes de ces auteurs moyennant paiement d'une caution afin, avait-il spécifié, qu'il en fasse des copies. Il préféra perdre la caution et garder les œuvres originales ! Ce même Ptolémée Evergète fit, de surcroît, promulguer une loi qui stipulait que tous les livres transportés par des navires qui faisaient escale à Alexandrie devaient être cédés à la bibliothèque d'Alexandrie. On remettait toutefois une copie aux voyageurs propriétaires des volumes saisis et donc délestés de leurs biens ! Enfin, les Ptolémée donnèrent l'ordre de rechercher partout dans le vaste monde les ouvrages dignes d'intérêt et rares qui pourraient manquer dans leur fonds. La quantité de livres collectés fut telle que sous le règne de Ptolémée Evergète, en 235 avant Jésus-Christ, il fallut créer une bibliothèque annexe.</p> <p><span class="spip_document_1697 spip_documents spip_documents_center"><br class="autobr"> <img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L487xH324/p1_-_fig_1_-2a40-2dcb1.jpg?1622492515' width='487' height='324' alt="" /></span></p> <p>Le cheval PTOLÉMÉE, nous l'avons dit, a les flancs gonflés de livres d'art et de livres de médecine. Ce précieux chargement nous renvoie à un autre aspect de l'œuvre des souverains Ptolémée : La présence, dans l'enceinte de la bibliothèque, d'un lieu réservé à l'étude et à l'enseignement des arts et des sciences. En effet, il est à préciser que la bibliothèque d'Alexandrie, fameuse entre toutes, jouxtait un « Mouseion », terme qui a donné en français le mot musée. Mouseion signifie le « Palais des muses ». Il s'agissait initialement d'un sanctuaire consacré aux Muses, divinités des arts. Puis le terme a progressivement évolué pour désigner un lieu consacré aux arts, puis un lieu d'activités culturelles et scientifiques. Chaque Muse y représentait ce que nous nommons une « faculté » dans notre système universitaire actuel. Ainsi, le Mouseion d'Alexandrie abritait une académie des sciences et des arts, et il accueillit dans son périmètre l'illustre bibliothèque. Cet ensemble, dont l'utilité et le fonctionnement était interdépendant, était tout à la fois un lieu de vie et un espace de travail. Toutefois, il est à noter que les professeurs, payés par le souverain, n'étaient pas obligés de donner des cours. Ils pouvaient se consacrer uniquement à leur érudition car leur mission première était de contribuer, chacun dans sa spécialité, au progrès des sciences, des lettres et des arts.</p> <p>L'écrivain Strabon, géographe et grand voyageur, indique qu'il a visité le Mouseion d'Alexandrie lors de son voyage en Egypte en 25 ou 24 avant Jésus-Christ. Il rapporte que cette communauté d'érudits possédait des biens en commun et que ses membres étaient nourris gratuitement et exemptés d'impôts. En leur octroyant de tels avantages, les Ptolémée avaient pour but d'attirer à Alexandrie les savants de toutes les parties du monde et de toutes les spécialités, les philosophes et les artistes de renom. Strabon nous décrit la bibliothèque comme un bâtiment construit près du palais des Ptolémée, comprenant une cour ombragée entourée d'un portique où élèves et professeurs pouvaient discuter, une grande salle où avaient lieu les cours magistraux, des salles de recherche, des petites salles dédiées à l'enseignement des Maitres qui acceptaient de donner des cours aux élèves, et un réfectoire.</p> <img style=' margin-left:1em; float:right;' src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L272xH391/image002-3jp92e1-e2a9f.jpg?1622492515' width='272' height='391' /> <iframe id="animationcss" style="width:400px; height:234px;" src="/aquafadas_html5/ouvrages-ptolemee/html/banner.html" frameborder="0" allowfullscreen="" scrolling="no" style="overflow: hidden;"></iframe> <p>Les grands savants qui vinrent à Alexandrie et fréquentèrent la bibliothèque, furent incontestablement à l'origine de progrès considérables dans tous les aspects des savoirs de l'époque. C'est en particulier en ce lieu qu'a été affinée l'écriture grecque avec la séparation des mots et leur accentuation, la syntaxe et la tradition grammaticale. C'est aussi dans ces murs qu'ont été développées de nombreuses matières telles que la science mathématique, l'astronomie, la géographie… Il existait au Musée des chaires de philologie, de philosophie, de critique littéraire (en particulier les commentaires de l'œuvre d'Homère d'où est issue notre tradition grammaticale), de poésie, de musique, de mathématique, de médecine, d'anatomie, d'optique. S'y ajoutaient une salle réservée aux dissections, un observatoire astronomique, un jardin botanique, une réserve d'animaux rares, et bien entendu la bibliothèque, indispensable au bon fonctionnement de l'ensemble en ce qu'elle permettait aux érudits de se documenter à travers les ouvrages d'importance qui s'y trouvaient. Ils pouvaient étudier les travaux de leurs prédécesseurs et y déposer les leurs à l'intention des générations futures.</p> <p>Cliquez pour télécharger le <a href="http://www.somogy.fr/wp-content/uploads/CP-Centaure-BD.pdf" class="spip_out" rel="external">communiqué de presse</a></p></div> Arts, le Japon & l'art contemporain - Volume 1 https://www.jean-charles-hachet.com/Arts-le-Japon-l-art-contemporain.html https://www.jean-charles-hachet.com/Arts-le-Japon-l-art-contemporain.html 2015-02-19T16:00:39Z text/html fr Hachet <p>Des ses origines, l'art japonais s'est développé en relation étroite avec la nature et la religion, le shintoïsme, qui affirme le caractère sacré du monde et définit la place de l'homme dans le Grand Tout.<br class='autobr' /> Chaque parcelle de vie est divinisée et les "Kamis", c'est à dire les esprits divins sont présents dans tous les éléments qui constituent l'univers.</p> - <a href="https://www.jean-charles-hachet.com/-Ouvrages-.html" rel="directory">Ouvrages</a> <img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://www.jean-charles-hachet.com/IMG/arton219.jpg?1615489831' width='105' height='150' /> <div class='rss_texte'><dl class='spip_document_1684 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L150xH216/art-japon2-150-5776d.jpg?1622492515' width='150' height='216' alt='' /></dt> </dl> <p>L'art japonais traduit cette communion intime avec la nature et l'univers ; ainsi les représentations picturales de paysages, d'animaux et en particulier les oiseaux et les plantes, occupent une place de premier plan dans l'iconographie.<br class='autobr' /> Pratiquée depuis les temps les plus anciens, la peinture est une expression artistique privilégiée au Japon. Son attrait est à mettre en rapport avec le fait que, jusqu'à une date récente, les japonais écrivaient à l'aide d'un pinceau et non d'un stylo ce qui explique qui ont porté l'art de la calligraphie au plus haut niveau.</p> <p>Partant de là, toutes les techniques du pinceau et leurs applications en peinture leur sont devenues particulièrement familières et accessibles. Cette spécificité explique qu'au Japon les peintres sont des lettrés qui mettent leur érudition et leur maîtrise du trait au service de l'art pictural. Pour eux,, le trait va bien au-delà de sa représentation première, il n'est pas comme en occident un simple contour, un cadre, une frontière qui isole le sujet du décor qui l'entoure, il existe par lui-même et donne à chaque oeuvre une élévation ingénieuse et subtile.</p> <iframe name="Toxicologie d'urgence" src="https://jean-charles-hachet.com/-PageFlip-Japon/index.html" scrolling="no" height="600" width="801" FRAMEBORDER="no" style="margin-left:-20px;"></iframe> <p>Au cours des siècles, cet art raffiné qu'est la peinture japonaise autochtone a subi de nombreuses influentes. Selon les époques, les peintres les ont adoptées à leur sensibilité et à leur propre culture.<br class='autobr' /> La peinture chinoise a joué un rôle majeure et durable dans l'évolution de l'art japonais et c'est seulement à la fin du XIXeme siècle que l'influence occidentale va faire son apparition et s'amplifier au XXeme siècle.<br class='autobr' /> Lorsque le bouddhisme s'implante au Japon au cours des VIème et VIIème siècles, les motifs religieux, en particulier les bouddhas et autres divinités, remplacent progressivement l'imagerie ancestrale.<br class='autobr' /> Durant les cinq siècles qui suivent, les représentations artistiques, toujours très marquées par la religion, s'orientent vers des formes empreintes de sérénité et de douceur.<br class='autobr' /> On retrouve cette tendance en particulier sur les "emakimono". Il s'agit de de longs rouleaux peints d'illustrations narratives qui se lisent horizontalement, ce qui les apparentent à un livre. Leurs origines remontent au VIIeme siècle. Au début, il s'agissait de copies d'oeuvres chinoises plus anciennes. Mais à l'époque de Heian, c'est à dire à partir du Xeme siècles, des innovations apparaissent et les "emakimono" japonais se démarquent alors des oeuvres chinoises. Ils associent calligraphie et représentations humaines animales ou végétales et sont peints sur de longs rouleaux de papier ou de soie pouvant mesurer plusieurs mètres de long. il faut les dérouler progressivement pour découvrir petit à petit l'histoire qu'ils racontent. Les contours des personnages y sont d'abord tracés à l'encre et sont ensuite remplis de couleurs posées en aplat. L'iconographie se concentre sur des récits historiques, des sujets religieux ou encore des scènes pastorales. Des avancées en matière de perspective assurent plus de fluidité au graphisme.<br class='autobr' /> A la fin du XIVe siècle, la peinture monochrome de paysages devient un genre très prisé. elle se développe dans un style qui renoue avec la tradition japonaise originelle. Bientôt les thèmes profanes et guerriers affirment leur présence et s'assurent une place croissante dans le passage pictural. L'époque Momoyama (dernier quart du XVIe siècle) est une période riche et féconde qui voit certains artistes prendre de la distance avec l'art chinois et se lancer dans de magistrales compositions.... <br class='autobr' /> Aux siècles suivants, l'art se démocratise, des écoles voient le jour et l'on assiste à un foisonnements courants. L'art de l'estampe, avec ses sujets originaux et variés qui donnent à voir tous les aspects de la la vie et de la nature, devient très populaire.</p> <p>A l'époque des d'Edo (du XVIIe au XIXe siècle), le pays connaît une période calme relatif propice à l'essor d'une classe moyenne désireuse de profiter des plaisirs et des raffinements de la société.<br class='autobr' /> Dans ce contexte, l'art de l'estampe en japonaise'"Ukiyo-e", ce qui signifie "tableau du monde flottant" connaît un fort développement. Il ne s'adresse pas seulement aux nobles et aux puissants, mais aussi à un public plus populaire qui apprécie ces sujets puisés dans la vie quotidienne, la nature, la mythologie, les plaisirs en particulier le théâtre et la vie des geischas.<br class='autobr' /> Les peintres réalisent les estampes sellons une technique ancestrale. Le sujet, dessiné sur une feuille de papier de riz est décalqué pour être ensuite gravé sur une planche de bois enduite d'encre. Alors intervient le transfert sur la papier définitif.<br class='autobr' /> Les premières estampes sont monochromes, réalisées à l'encre noire. Mais bientôt la palette se diversifie avec l'emploi d'encre de couleurs d'une grande richesse chromatique.<br class='autobr' /> A la fin du XIXe siècle, sans abandonner les racines de leur art, les artistes évoluent vers de nouvelles formes de peintures...</p></div> Arts - Le livre des artistes contemporains https://www.jean-charles-hachet.com/Arts-Le-livre-des-artistes.html https://www.jean-charles-hachet.com/Arts-Le-livre-des-artistes.html 2015-02-19T15:58:28Z text/html fr Hachet <p>Bien avant que l'homme ne s'interroge sur son histoire et ne fixe des bornes à l'espace et au temps, l'Art existait. Et ces vénus aux formes généreuses ,tout comme ces animaux cachés au fond des cavernes,expriment une vie intense,chargées d'émotion d'immortalité.Car l'artiste, témoin et acteur de son temps, est aussi et surtout, un messager qui traverse les époques grâce à ses à ses créations et jette un pont entre les générations....</p> - <a href="https://www.jean-charles-hachet.com/-Ouvrages-.html" rel="directory">Ouvrages</a> <img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://www.jean-charles-hachet.com/IMG/arton220.jpg?1615489831' width='107' height='150' /> <div class='rss_texte'><p><tt></tt><doc1685|left<br class='autobr' /> Son sens de l'observation, de la générosité,de la mesure et de la démesure ,de l'audace ou de l'académisme, de la créativité ou de la copie, du réalisme comme de l'abstraction,de l'idéalisme et du beau,a depuis des siècles enrichi notre univers quotidien.<br class='autobr' /> Evoluant parfois dans la mouvance d'écoles ou de tendances,</p></div> DAVID José Maria - La passion du beau https://www.jean-charles-hachet.com/DAVID-Jose-Maria-La-passion-du.html https://www.jean-charles-hachet.com/DAVID-Jose-Maria-La-passion-du.html 2013-09-25T15:03:11Z text/html fr Hachet <p>José-Maria DAVID <br class='autobr' /> La passion du Beau <br class='autobr' /> José-Maria David naît le 21 août 1944 en Loire Atlantique. Il passe son enfance près de la forêt du Gâvre, une forêt giboyeuse qui fut l'un des principaux domaines de chasse des ducs de Bretagne au Moyen-Âge et à la Renaissance. Sa mère, Paule Le Pichon de la Garde, est une grande aristocrate issue d'une famille de marins et de conquistadors. Artiste dans l'âme, violoniste et amatrice de théâtre, elle va lui transmettre sa passion pour le Beau. Son père, Gilles (...)</p> - <a href="https://www.jean-charles-hachet.com/-Articles,8-.html" rel="directory">Articles</a> <img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://www.jean-charles-hachet.com/IMG/arton218.jpg?1615489830' width='150' height='120' /> <div class='rss_texte'><p>José-Maria DAVID</p> <p>La passion du Beau</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>José-Maria David naît le 21 août 1944 en Loire Atlantique. Il passe son enfance près de la forêt du Gâvre, une forêt giboyeuse qui fut l'un des principaux domaines de chasse des ducs de Bretagne au Moyen-Âge et à la Renaissance. Sa mère, Paule Le Pichon de la Garde, est une grande aristocrate issue d'une famille de marins et de conquistadors. Artiste dans l'âme, violoniste et amatrice de théâtre, elle va lui transmettre sa passion pour le Beau. Son père, Gilles David, est un séduisant gentilhomme campagnard de la région.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Jusqu'à l'âge de 11 ans, un précepteur s'occupe de son l'éducation. Aux contes et légendes, il préfère la lecture des biographies de personnages célèbres car ce sont « des histoires vraies ». A cette époque, servi par un imaginaire fertile, il donne vie aux héros de son enfance en les façonnant dans la pâte à modeler ou plus tard dans la terre glaise qu'il extrait de la nature environnante. Ainsi en est-il par exemple de ses petits soldats, de leur armement et de leurs campements militaires. Tous les personnages, tous les objets, qu'il se plait alors à faire naitre sous ses doigts déjà agiles sont les seuls jouets qui viennent animer ses distractions d'enfant. Des jouets chargés d'une irremplaçable valeur affective puisqu'il s'emploie à les fabriquer lui-même, avec patience et persévérance, guidé par son âme d'enfant.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Par la suite, lorsque la sculpture deviendra non seulement une passion mais plus encore sa raison d'être, son rapport à l'enfance, à sa pureté et à son authenticité, restera l'un des moteurs déterminants et constants de sa créativité, ainsi qu'il se plait à le rappeler : « Mes sculptures, il faut qu'elles restent à portée de l'enfance, car l'enfant est pur. Quand je sculpte, je redeviens un enfant en face de son jouet, en face de la glaise. J'ai besoin de la candeur de mon enfance. Je fais mes jouets d'homme comme j'ai fait mes jouets d'enfant ».</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Dans le cadre chargé d'histoire de la forêt du Gâvre, le jeune José-Maria David vit au contact de la nature et des animaux, en osmose avec eux. <br class='autobr' /> Il est particulièrement attiré par les chevaux. Ils vont lui apprendre à dominer ses craintes, à prendre de l'assurance, et à forger son caractère. « Les chevaux m'ont énormément aidé. Ils m'ont donné confiance en moi. Je leur dois beaucoup » confie-t-il. Rien d'étonnant à ce qu'il ait cherché très tôt à leur rendre hommage en les immortalisant dans ses sculptures.</p> <dl class='spip_document_1677 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L136xH136/jpg_pelican-a9675.jpg?1622492515' width='136' height='136' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:136px;'><strong>pelican</strong></dt> </dl><h3 class="spip"></h3> <p>Parvenu à l'âge adulte, son amour de l'art le conduit tout d'abord à exercer le métier d'antiquaire. Mais, à cette époque il a soif de large et d'aventures, il rêve de partir vers un ailleurs prometteur. Ses vœux seront amplement exaucés puisqu'il va faire pas moins de quatre fois le tour du monde, entre 1984 et 1986, alors qu'il travaille pour Christina Onassis. De ses voyages sur tous les continents, il va rapporter une moisson de sensations et de souvenirs qui lui seront fort utiles par la suite dans l'exercice de son art.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>C'est en 1986 qu'il décide de se consacrer entièrement à la sculpture, avec comme seul et unique thème les animaux, qu'ils soient sauvages ou domestiques. En faisant ce choix des animaux pour modèle, il nous rappelle que notre survie à nous autres humains est indissociable de celle des autres êtres vivants.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Au fil des ans prend forme un conséquent bestiaire d'où se dégagent force et dynamisme. Ses sculptures s'affirment comme pur mouvement, elles deviennent l'instrument, le véhicule d'une perception absolue de la mobilité, particulièrement bien rendue dans “La course du guépard‟. Cette sculpture traduit l'idée d' un mouvement qui va au-delà des ambitions classiques de stabilité et d'unité. En instituant le déchaînement de l'animal par l'hyper-mobilité et la vitesse, José-Maria David produit des effets quasi cinétiques de dépassement de la vision et du corps. <br class='autobr' /> Dans ce registre, tout en s'appliquant infiniment au modelé, il rend à merveille les expressions des animaux saisis sur le vif : l'inquiétude, la défense, l'alerte, la quiétude, la tendresse. Chez lui, le bison bondit, le loup est aux aguets, le taureau charge, le guépard est en pleine course, le hibou affiche un air surpris, les pandas tiennent une conférence, le dromadaire va son train, le cheval se cabre, les fauves s'amusent, le chat est couché paresseusement… Autant d'exemples qui prouvent que José-Maria David est un merveilleux conteur de la vie animale.<br class='autobr' /> Il parvient, grâce à la maîtrise du geste à saisir l'expression de l'animal et à restituer dans son modelé une attitude passagère sans trahir sa nature profonde telle qu'il la porte en lui par essence.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Il nous est donné à voir, à comprendre, à percevoir un nouveau monde, un univers où l'œil va plus vite que l'esprit, où la perception fait place à la sensation, où l'être est porté vers une sorte de ravissement quasi mystique.<br class='autobr' /> Il réussit ainsi à transcrire l'invisible travail de la pensée à travers sa sculpture qui s'élève, s'envole, envahit l'espace comme portée par un courant aérien animé de forces extraordinaires.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>La démarche artistique de José-Maria David est au demeurant engagée sur des bases figuratives très simples. Mais il ne faut pas oublier que c'est justement à partir de la représentation d'une réalité parfaitement connue que la vision ordinaire peut être le plus efficacement retournée. « Je ne cherche pas à être figuratif ; je le suis quand même : par exemple lorsque je fais un tigre, il faut qu'il ressemble à un tigre ; quand je fais un éléphant il faut qu'il ressemble à un éléphant. En fait, je cherche à être significatif, je cherche à donner une vie à l'animal. C'est un mélange d'observation et de recherche du Beau », confie-t-il avant d'ajouter : « Ce n'est pas la plume, ce n'est pas le poil, qui comptent, c'est le volume. Le volume doit plaire à l'œil. Je vais au-devant de ce que tout le monde conçoit mais n'arrive pas à fixer. Moi, j'arrive à le fixer … à ma manière… ».</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Ainsi, avec une grande virtuosité, il parvient, sans plagier la nature et sans trahir la structure de ses modèles, à donner à ses œuvres une pénétrante beauté. II capte avec une remarquable clairvoyance l'attitude, l'expression de l'animal, ses lignes de forces, son volume, sa place dans l'espace. Une fois tous ces éléments bien présents à l'esprit, il sculpte avec ferveur, pétrissant la terre avec passion, supprimant les détails qu'il juge inutiles, mais ne simplifiant pas plus qu'il ne faut, avec une inégalable perspicacité qui lui permet de conserver à l'œuvre une identité singulière qui fait la force de son style.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>A n'en pas douter, dans son mode de création, c'est le pouce qui donne la forme. Mais, avant que les mains de l'artiste ne se livrent à son extraordinaire ballet artistique sur la matière souple et malléable qu'est la terre glaise, José-Maria David imagine avec netteté la sculpture qu'il se propose de produire. Il l'échafaude avec précision en pensée. Elle est pour ainsi dire « réalisée » de façon immatérielle, de sorte que, lorsque débute l'acte de création, la sculpture prend forme comme une évidence : « Il faut concevoir et faire. Je conçois ma sculpture dans ma tête, je la vois finie et mes mains obéissent, je ne cale pas, même sans modèle, même de tête ».</p> <h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1678 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L240xH85/jpg_horde-d-elephants-6be3c.jpg?1622492515' width='240' height='85' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:240px;'><strong>horde-d-elephants</strong></dt> </dl> <p>Aidé par un sens inné des proportions, José-Maria David poursuit sans relâche sa quête du Beau. Son idéal n'est pas de parvenir à la perfection, mais d'atteindre ce subtil point d'équilibre entre sa vision de la réalité et l'émotion, qu'il entend transmettre à travers son œuvre. Il s'agit pour lui de transcrire dans la matière inerte l'empreinte vibrante qui est en lui. C'est ainsi, qu'il nous fait partager sa perception toute en finesse de l'animal qui lui sert de modèle, fruit à la fois de son observation et de sa spiritualité : « La perfection n'est pas de ce monde, on n'arrive jamais à faire quelque chose de parfait » explique-t-il. « Mais ce qui est parfait n'est pas beau. Ce qui émane de l'observation et de l'âme humaine est une approche particulière et personnelle, avec ses défauts et ses petites erreurs. »</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Ses modèles animaliers, passés à travers ce filtre particulier, qui n'appartient qu'à lui, nous livrent un peu de sa vie intérieure. Le choix des sujets de son bestiaire donne certaines indications. Ainsi, pourquoi a-t-il sculpté “ Le charognard ‟, ce vautour aux ailes déployées, à la fois majestueux et redoutable qui nous renvoie immanquablement à l'idée de la mort, des cadavres et de la décomposition des chairs ? L'explication est qu'il a en quelque sorte cherché à conjurer la mort, à dépasser la peur qu'elle peut susciter en la parant de la beauté artistique : « Pourquoi j'ai voulu faire un charognard ? Pour essayer de rendre beau, de magnifier quelque chose qui rappelle la fin, la mort ».</p> <h3 class="spip"></h3> <p>La trace de ses doigts habiles sur la matière, volontairement apparente met en relief la vivacité du modelé dont les lignes ne sont pas sans rappeler le sculpteur animalier Rembrandt Bugatti.<br class='autobr' /> Comme son illustre prédécesseur sa prodigieuse faculté d'observation ne se réduit pas à l'image purement visuelle de l'animal mais à la création d'une esthétique neuve et originale. <br class='autobr' /> Parfois les formes s'épurent, la figuration s'efface au profit de l'évocation, les volumes se simplifient, les lignes deviennent rondes et souples, matérialisant le désir de libération spirituelle de l'artiste et son aspiration à créer son propre espace sculptural.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Son œuvre rassemble maintenant pas moins de 300 sculptures. Toutes témoignent de la force du geste du sculpteur, conservé à l'état brut sur le modelé et révélateur de la spontanéité et de l'authenticité qui président à leur élaboration. Ce style, à nul autre pareil, suscite toujours l'engouement des amateurs. Certaines pièces atteignent des records dans les ventes publiques internationales, tel ce “ Guépard ‟, adjugé 250 000 € en août 2010 dans une vente aux enchères à Deauville.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Grâce à son talent et la parfaite complicité qu'il entretient avec ses fondeurs, en praticien accompli, José-Maria David s'emploie, depuis le début de sa carrière, à donner vie à de magnifiques animaux en bronze, coulés dans deux fonderies implantées en Ile-de-France, aux portes de Paris, la fonderie Landowski à Bagnolet, et la fonderie Chapon à Bobigny. « Mon ambition, explique-t-il, c'est de produire quelque chose d'intemporel, dans une matière plus résistante que la pierre, le bronze ».</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Epris de son art, habité par la force de sa création, José-Maria David résume ainsi son univers artistique : « Il y a l'idée, la manière, la technique. Je ne sais rien faire d'autre. Je suis incapable de faire quelque chose que je n'aime pas, je suis un homme de passion ».</p> <h3 class="spip"></h3> <p>David est considéré aujourd'hui comme le maître incontesté de la nouvelle école animalière.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1679 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L407xH325/jpg_Jose_Maria_-_Cheval-4949d.jpg?1622492515' width='407' height='325' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Jose Maria - Cheval</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_1675 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><a href='https://www.jean-charles-hachet.com/IMG/pdf_microsoft_word___jose_maria_david_sculpteur_v3-2.pdf' title='PDF - 4.8 Mo' type="application/pdf"><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-39070.png?1622492515' width='52' height='52' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>DAVID José Maria</strong></dt> </dl> <p>Dr Jean-Charles Hachet</p></div> Le Trophée Jean-Charles HACHET https://www.jean-charles-hachet.com/Le-Trophee-Jean-Charles-HACHET.html https://www.jean-charles-hachet.com/Le-Trophee-Jean-Charles-HACHET.html 2013-03-20T18:54:03Z text/html fr Hachet <p>Le Trophée Jean-Charles Hachet (*) créé en 2006, succède au Grand Prix Européen de la sculpture, Prix Géricault, dont il fut membre fondateur avec le Président Jean Lecanuet et M. André Bettencourt, de l'académie des Beaux- Arts, ancien Ministre de la Culture. Jean-Charles Hachet en était également le secrétaire général. Ce prix récompense un artiste contemporain pour la qualité et l'originalité de son oeuvre. (Voir aussi "Le Trophée Jean-Charles Hachet" dans la rubrique "Publications"). <br class='autobr' /> Le trophée (...)</p> - <a href="https://www.jean-charles-hachet.com/-Articles,8-.html" rel="directory">Articles</a> <img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://www.jean-charles-hachet.com/IMG/arton82.jpg?1615489817' width='97' height='150' /> <div class='rss_texte'><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1226 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L222xH343/jpg_photo_5_bis-12832.jpg?1622492515' width='222' height='343' alt='' /></dt> </dl> <p>Le Trophée Jean-Charles Hachet (*) créé en 2006, succède au Grand Prix Européen de la sculpture, Prix Géricault, dont il fut membre fondateur avec le Président Jean Lecanuet et M. André Bettencourt, de l'académie des Beaux- Arts, ancien Ministre de la Culture. Jean-Charles Hachet en était également le secrétaire général. Ce prix récompense un artiste contemporain pour la qualité et l'originalité de son oeuvre. (Voir aussi "Le Trophée Jean-Charles Hachet" dans la rubrique "Publications").</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Le trophée représente un centaure constitué des principaux ouvrages dont Jean-Charles Hachet est l'auteur.Il est conçu et réalisé par Jean-Charles Hachet et François Lavrat.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>En fonction des candidatures, peuvent être attribués :</p> <p>un deuxième prix ( prix de sculpture ou de peinture contemporaine)</p> <p>un troisième prix (prix de photographie )</p> <p>et un quatrième prix « Jeune espoir » ( peinture, sculpture ou photographie).</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Les dossiers sont examinés et sélectionnés par un jury composé de professionnels de l'art, de responsables d'expositions ou de galeries, de critiques d'art ou de collectionneurs.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1219 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L173xH169/jpg_photo_2_bis-2-1f442.jpg?1622491252' width='173' height='169' alt='' /></dt> </dl> <p>Avec cette initiative, Jean-Charles Hachet, passionné d'art, a tenu personnellement à exprimer tout l'intérêt qu'il porte notamment à la sculpture. <br class='autobr' /> Il s'agit, en effet à travers cette distinction de récompenser un sculpteur contemporain sans restriction de tendance ou d'école, d'âge ou de pays, tous styles et matériaux confondus.</p> <h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1220 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L185xH191/jpg_photo3bis-7278e.jpg?1622491252' width='185' height='191' alt='' /></dt> </dl> <p>Plus largement l'objectif est de promouvoir la sculpture et <br class='autobr' /> d'encourager les artistes qui aujourd'hui avec passion et talent perpétuent un art qui a traversé le temps depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours.</p> <h3 class="spip"></h3> <p> Certes les formes d'expression ont évolué, le langage a changé grâce à la découverte de nouveaux matériaux et de nouvelles technniques, mais le geste du sculpteur demeure immuable et par la-même il est intemporel.</p> <h3 class="spip"></h3> <p> Ce prix est attribué chaque année dans le cadre d'une manifestation artistique, à l'issue d'une sélection établie par un jury composé de critiques d'art, d'éditeurs, de professionnels et d'amateurs d'art.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p> <br class='autobr' /> </p> <h3 class="spip">..................................................................................................</h3> <p> </p> <h3 class="spip">Lauréate 2007 : Brigitte TEMAN </h3> <p>Le 17 décembre 2007, le Trophée a été décerné pour la première fois à l'espace Champerret lors du Salon « Art et nature » à Brigitte Téman dont « l 'Eléphant » en bronze a séduit le jury mais plus largement, ce Prix récompense l'ensemble de son oeuvre.</p> <h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1222 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L200xH256/jpg_Elephant-2-55ca5.jpg?1622492515' width='200' height='256' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:200px;'><strong>Eléphant en bronze</strong></dt> </dl> <p>Trophée Jean-Charles HACHET <br class='autobr' /> Brigitte TEMAN</p> <h3 class="spip"></h3> <p>2eme Prix : Prix de la sculpture contemporaine<br class='autobr' /> Pierre FOUESNANT</p> <h3 class="spip"></h3> <p>3eme Prix : Prix de la sculpture animalière<br class='autobr' /> Lucien GHOMRI</p> <h3 class="spip"></h3> <p>4eme Prix : Prix du jeune espoir<br class='autobr' /> Marie. B</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Brigitte Téman est une jeune artiste mais déjà célèbre à la faveur des nombreuses expositions auxquelles elle a participé. Elle a su trouver dès le début de sa carrière un style qui lui est propre nourri par une imagination toujours en éveil.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Elle réalise surtout des Nus féminins et des animaux essentiellement en bronze mais elle travaille aussi l'argile ainsi que des matériaux composites dont elle fait naître des volumes aux lignes pures s'attachant à la beauté et à l'harmonie des formes .</p> <h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1356 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L208xH156/jpg_IMG_0001-16-0bf47.jpg?1622492515' width='208' height='156' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:208px;'><strong>Pongatti</strong></dt> </dl> <p>Négligeant volontairement les détails superflus et simplifiant la structure de ses modèles, elle s'affirme à travers ses oeuvres à la fois puissantes et rassurantes .</p> <dl class='spip_document_1357 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L126xH188/jpg_IMG_0006_-_Copie-2-30c68.jpg?1622492515' width='126' height='188' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:126px;'><strong>Manchots</strong></dt> </dl><h3 class="spip"></h3> <p>Elle est passée maître dans l'art de saisir le mouvement, la vie dans ce qu'elle a de plus fugace et de spontané. Ses nus, ses animaux pris sur le vif et immortalisés dans un équilibre, qui loin d'être figé, donne au contraire l'impression de la vie frémissante ; elle réinvente le geste que son œil perçoit et le reproduit grâce à de légères touches de matière.<br class='autobr' /> Très perfectionniste, Brigitte Téman, n'hésite pas à reprendre son projet d'origine autant de fois qu'elle le juge nécessaire avant de parvenir à la version définitive. Elle ne cesse de faire ou défaire tout ou partie du sujet, modifiant une attitude, amputant ou ajoutant ici ou là un nouvel élément , une aile ou une patte.</p> <h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1358 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L183xH138/jpg_IMG_0003_-_Copie-7e619.jpg?1622492515' width='183' height='138' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:183px;'><strong>Isabella</strong></dt> </dl> <p>Ce chassé-croisé entre le regard de Brigitte Téman dont l'œil se porte bien au-delà du réel et l'aspect physique de l'objet, rappelle les propos de Cézanne : « pour nous …la nature est plus en profondeur qu'en surface ».</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1359 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L112xH170/jpg_IMG_0007_-_Copie-91701.jpg?1622492515' width='112' height='170' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Caroline</strong></dt> </dl><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip">..................................................................................................</h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip">Lauréate 2008 : NILI MAY TAL</h3><dl class='spip_document_1360 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L94xH241/jpg_1-44ef0.jpg?1622492515' width='94' height='241' alt='' /></dt> </dl> <p>Le 28 décembre 2008, le Trophée Jean-Charles HACHET a été décerné à Nili May Tal à la fois sculpteur et écrivain, dans le cadre du Salon d'Art contemporain qui s‘est tenu à Cannes.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Son oeuvre, « Flowers » originale et d'une grande beauté plastique a retenu l'attention du jury.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Nili May Tal a étudié l'histoire de l'art à l'université hébraïque de Jérusalem ; elle a également reçu une formation pratique auprès d'éminents professeurs ce qui lui a permis de développer ses talents de sculpteur.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Nili May Tal reconnait elle même s'être beaucoup impliquée dans la vie artistique, à la fois comme sculpteur mais aussi comme Présidente d'associations d'artistes, directrice artistique de divers établissements...<br class='autobr' /> Cette artiste dont l'oeuvre témoigne d'une trés grande créativité s'exprime principalement dans des matières comme le bronze, la pierre, le fer ou encore le bois et des matériaux composites à base de polymères.</p> <h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1361 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L240xH177/jpg_9-67ca0.jpg?1622492515' width='240' height='177' alt='' /></dt> </dl><h3 class="spip"></h3> <p>Son style se caractérise par une figuration trés poétique ; ses sculptures conjuguent la sensibilité et le naturel, la délicatesse et la force. Tout en grâce, habillées de lumière elles sont assurément porteuses de rêve, de beauté et d'espérance aussi. Elles révèlent une personnalité extrêment sensible, à l'écoute du monde qui nous entoure.<br class='autobr' /> Ses sculptures monumentales réservées à des espaces publics font l'objet d'un soin particulier ; les patines sont souventpures et lisses pour qu'elles reflètent la couleur des sites de plein air auxquels elle les destine. C'est ainsi que plusieurs de ses oeuvres ornent les parcs de différentes villes en Israél .</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Certaines de ses figures proches des expressionnistes se rapportent aux inquiétudes et aux espoirs humains.</p> <h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1364 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L165xH177/jpg_5-07d9b.jpg?1622492515' width='165' height='177' alt='' /></dt> </dl> <p>L'évolution récente de son parcours artistique la conduit vers des conceptions plus complexes, plus symboliques, proches de ses préoccupations personnelles et du regard qu'elle porte sur le monde.<br class='autobr' /> Sensible à la dégradation de notre milieu, elle entrevoit un nouveau commencement, la naissance d'un nouveau monde qui progressivement va se substituer à l'ancien. Tel est le thème de son grand projet actuel « a moment prior ». L'oeuvre ou plus exactement dans le cas précis, il s'agit d'une installation hautement symbolique qui, au-delà de sa représentation artistique, ouvre le champ à nos multiples interrogations.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Nili May Tal est avant tout un créateur dont le talent inventif est en perpétuel renouvellement , en parfaite harmonie avec ses convictions et ses aspirations les plus profondes .</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Très sollicitée, elle participe à de nombreuses expositions de groupe ou individuelles en Israël ainsi qu'aux Etats Unis et en Europe, notamment en Autriche, en Belgique, aux Pays Bas, en italie, au Luxembourg...</p> <h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1223 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L199xH215/jpg_1_203_20people-2-2b787.jpg?1622492515' width='199' height='215' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:199px;'><strong>Flowers</strong></dt> </dl><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip">..................................................................................................</h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip">Lauréat 2010 : BRUCE de JAHAM</h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1366 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L108xH214/jpg_IMG_0011-3-3684f.jpg?1622492515' width='108' height='214' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>CALYPSE</strong></dt> </dl> <p>La 3eme édition du Grand Prix Européen de la Sculpture << TROPHEE JEAN-CHARLES HACHET>> s'est tenue le samedi le 16 octobre 2010 à l'espace Pierre Cardin sous le Haut Patronage et en présence de Pierre CARDIN. <br class='autobr' /> Le Trophée Jean- Charles HACHET a été décerné à BRUCE de JAHAM</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Dans son atelier-galerie ATELIER TERMINAL, le sculpteur BRUCE réalise, de ses mains, chacune de ses œuvres. Dans la tradition des artisans médiévaux, il fond lui-même le bronze à la cire perdue ou au sable, selon une technique dont lui seul a le secret.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Il découpe et façonne l'acier et l'aluminium.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Pour BRUCE, l'inspiration jaillit de la rencontre et du geste.</p> <h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1367 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L141xH211/jpg_IMG_0015_-_Copie-2-df886.jpg?1622492515' width='141' height='211' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:141px;'><strong>KATEYA</strong></dt> </dl><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Cette spontanéité instinctive explique la fraîcheur et l'étonnante vitalité qui émanent de ses œuvres, fortes et toniques, et dont chacune est une pièce unique.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Bruce de Jaham est issu d'une vieille famille Créole de la Martinique.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1368 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L143xH208/jpg_IMG_0016_-_Copie-2-01354.jpg?1622492515' width='143' height='208' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:143px;'><strong>EUCLIDE</strong></dt> </dl> <p>De son enfance partagée entre l'île natale, New York et la campagne Bourguignonne, il a gardé un trésor de sensations fortes et contrastées qui inspirent son œuvre, alliances insolites où se côtoient douceur et brutalité, puissance et fantaisie, en une poétique du métal qui surprend et ravit.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Personnage aux facettes multiples, iconoclaste et truculent, poète et forgeron, Bruce est un travailleur acharné, un avide créateur à la curiosité insatiable, un amoureux de la via à l'appé !@#$%^&* Rabelaisien et au rire contagieux.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1365 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L121xH200/jpg_IMG_0002-10-c832e.jpg?1622492515' width='121' height='200' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:121px;'><strong>HRUNGNIR</strong></dt> </dl><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip">..................................................................................................</h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip">Lauréat 2011 : l'artiste YVEL</h3><dl class='spip_document_1576 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L101xH151/jpg_img105-f574c.jpg?1622492515' width='101' height='151' alt='' /></dt> </dl><dl class='spip_document_1577 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L102xH141/jpg_img030-a5e8b.jpg?1622492515' width='102' height='141' alt='' /></dt> </dl> <p>La 4eme édition du Grand Prix Européen de la Sculpture et de la peinture TROPHEE JEAN-CHARLES HACHET s'est déroulée le samedi le 22 octobre 2011 à l'espace Pierre Cardin sous le Haut Patronage et en présence de PIERRE CARDIN.<br class='autobr' /> Le Trophée Jean-Charles HACHET a été attribué à YVEL.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Artiste dans l'âme, perfectionniste, monolithique, il aime expérimenter avec les couleurs, les techniques, les matières tout en privilégiant le geste spontané.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>L'huile, l'acrylique et les techniques mixtes sont ses médiums privilégiés. La création artistique au sens large occupe une place de choix dans sa vie.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1578 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L115xH137/jpg_003_2_-22a95.jpg?1622492515' width='115' height='137' alt='' /></dt> </dl><dl class='spip_document_1580 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L94xH138/jpg_Michael_Jackson_modifie-11-09e4e.jpg?1622492515' width='94' height='138' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Michael Jackson</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_1579 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L116xH140/jpg_img066-85995.jpg?1622492515' width='116' height='140' alt='' /></dt> </dl> <p>Il a dessiné dès son plus jeune âge. il explore le monde de la création picturale, mélangeant techniques et styles selon le ressenti, l'inspiration du moment.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>C'est dans l'art surréaliste et abstrait, la figuration moderne et le symbolisme qu'Yvel se reconnaît et se réalise le plus.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Ses remises en question permanentes le poussent et l'invitent à aller aux limites de son expression artistique.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Il expose dans de nombreux lieux prestigieux et symboliques au niveau international.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1581 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L150xH113/jpg_ea6b0_new_york1_modifie-13-cf36d.jpg?1622492515' width='150' height='113' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:150px;'><strong>new-york</strong></dt> </dl><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p> </p> <h3 class="spip">..................................................................................................</h3> <p> </p> <h3 class="spip">Lauréat 2012 : Pierre CARDIN</h3> <p>Dans le cadre de sa 5eme édition le Grand Prix Européen d'Art Contemporain "Trophée Jean-Charles HACHET" a été décerné à Pierre CARDIN le samedi 20 octobre 2012 à l'espace Pierre CARDIN</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1621 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L357xH268/jpg_2012-11-21_Diplome_-_Trophee_Jean-Charles_Hachet_-_V4b_RVB_6_-092a8.jpg?1622492515' width='357' height='268' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Diplome - Trophee Jean-Charles Hachet</strong></dt> </dl> <p> <br class='autobr' /> </p></div> Le dialogue du Centaure- Cadre noir de Saumur https://www.jean-charles-hachet.com/Dialogue-du-Centaure.html https://www.jean-charles-hachet.com/Dialogue-du-Centaure.html 2013-01-30T16:19:57Z text/html fr Hachet <p>Conçu et réalisé sous la forme d'une sculpture monumentale aux dimensions impressionnantes, bâtie sur le thème du livre, je représente ici à la fois la force et la puissance sauvage de l'animal associées à la science et à la culture qui sont le propre de l'homme. <br class='autobr' /> Créature issue de la mythologie grecque, je suis représenté le plus souvent sous forme d'un être hybride composé d'un corps de cheval et d'un torse à tête d'homme. <br class='autobr' /> Je suis un être double qui se joue de cette dualité, j'entretiens l'ambigüité, (...)</p> - <a href="https://www.jean-charles-hachet.com/-Articles,8-.html" rel="directory">Articles</a> <img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L98xH147/arton215-84418.jpg?1622492515' width='98' height='147' /> <div class='rss_texte'><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1661 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L205xH308/jpg_APPAREIL_FRAN9OIS_191-fdac0.jpg?1622492515' width='205' height='308' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:205px;'><strong>Centaure, Cadre Noir de Saumur</strong></dt> </dl><h3 class="spip"></h3> <p>Conçu et réalisé sous la forme d'une sculpture monumentale aux dimensions impressionnantes, bâtie sur le thème du livre, je représente ici à la fois la force et la puissance sauvage de l'animal associées à la science et à la culture qui sont le propre de l'homme.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Créature issue de la mythologie grecque, je suis représenté le plus souvent sous forme d'un être hybride composé d'un corps de cheval et d'un torse à tête d'homme.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Je suis un être double qui se joue de cette dualité, j'entretiens l'ambigüité, avec mes multiples facettes, je me prête à toutes sortes d'interprétations : tantôt paisibles et rassurantes, tantôt plus inquiétantes, je m'adapte aux circonstances.<br class='autobr' /> Je suis en ce sens fidèle à mon image à la fois humaine et animale et porte en moi ce que chacun de ces deux êtres est capable d'exprimer en bien comme en mal.<br class='autobr' /> C'est cette complexité conquérante qui demeure gravée dans l'inconscient collectif comme un pacte sacré soudant l'avenir de deux espèces complémentaires.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Né d'une union contre nature, je suis un être énigmatique plus souvent perçu comme un être ombrageux et brutal, parfois féroce et toujours indompté.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Depuis la naissance du mythe, ma représentation mi- homme, mi-cheval, demeure très présente dans l'imaginaire des hommes et fait l'objet de nombreuses interprétations . Ainsi au cours des siècles, des générations d' artistes m'ont pris pour modèle.<br class='autobr' /> Le choix fait aujourd'hui avec cette sculpture monumentale me représentant avec les mains curieusement liées derrière le dos, comme pour me rendre inoffensif en m'empêchant de céder à mes plus bas instincts, rappelle l'une de mes figures issues de l'Antiquité. <br class='autobr' /> .</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Si le mythe que j'incarne remonte aux temps les plus anciens, avec cette œuvre, je m'inscris de plein pied dans l'époque contemporaine par la forme et aussi par les matériaux composites utilisés, notamment l'inox associé au bronze et au cuivre dans les parties de grande contrainte.<br class='autobr' /> Je suis constitué de deux cents livres environ, de toutes tailles, en bronze et en cuivre et culmine à une hauteur de 6,20 m pour un poids de plus de trois tonnes .<br class='autobr' /> Le caractère imposant et ingénieux de l'ensemble contraste avec l'expressivité du modelé. <br class='autobr' /> Chaque livre, dont les dimensions ont été soigneusement étudiées à l'avance, a été conçu, réalisé et fondu individuellement afin que chacun prenne sa place à l'endroit voulu, et s'intègre parfaitement à l'ensemble conformément à la maquette grandeur nature réalisée préalablement.</p> <h3 class="spip"></h3><iframe src="/aquafadas_html5/dialogue-centaure/banner.html" width="280" height="280" style="margin:1em 1em 1em 0;float:left;border:none;" > </iframe><h3 class="spip"></h3> <p>L'équilibre du monument dans l'espace relève d'une audacieuse performance architecturale recherchée et parfaitement réussie , un passionnant dialogue entre savoir technique et souffle créateur.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Impressionnant par ma taille, je n'en demeure pas moins élégant, sans lourdeur, ma surface accidentée confère à l'ensemble une dimension aérienne grâce à l'enchevêtrement des ouvrages adroitement disposés. Je suis l'incarnation de l'harmonie.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Mon corps puissant de cheval, fait d'un savant assemblage de livres, garde une aisance naturelle et se prolonge dans mon corps d'homme dressé qui semble flotter dans l'air, debout, comme pour affirmer sa supériorité sur l'animal.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Seule la partie inférieure de mes jambes échappe à l'amoncellement de livres qui prend naissance au niveau de mes cuisses pour façonner le corps, le buste et même ma tête qui singulièrement renferme un ensemble de pièces métalliques.</p> <h3 class="spip"></h3> <p> Celles-ci sont faites d'engrenages complexes en bronze dont il est difficile, au premier abord, d'en définir la fonction : œil, cerveau, ou mécanismes complexes de la pensée ? rappelant que je suis aussi une figure humaine .</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Œil, cerveau ou mécanismes complexes de la pensée ?<br class='autobr' /> Un ouvrage ouvert à l'extrémité de mes bras s'envole vers de nouvelles conquêtes…</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Mes gonades de géant sont également formées d'un livre dont les pages déliées suggèrent l'aube d'une créativité intense, féconde et libre.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Je repose sur un piédestal constitué de ce gros dictionnaire en métal de 3 m de long.</p> <h3 class="spip"></h3> <p> Malgré les gros rivets de cuivre qui fixent les bandes de renfort sur la couverture de l'ouvrage, la surface paraît avoir été déformée par le choc de mes sabots de géant qui semble jaillir, tel un colosse se mouvant dans l'espace et dominant le monde qui l'entoure. Ma puissante silhouette exprime la force la stabilité, la maîtrise de soi.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Pas de classement des ouvrages par taille ou par thème dans cette bibliothèque informelle sans étagère, mais une simple évocation de la diversité de tous les savoirs, techniques, scientifiques ou littéraires, posés là pèle mêle, comme autant d'aspérités hérissant la surface de mon corps où la main ne saurait se poser sans rencontrer d'obstacle.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Quels secrets résident enfouis dans les grimoires de cette bibliothèque vivante ? car je me drape aussi de nombreux mystères : le visteur se demande vers quelles terres inexplorées s'apprête à galoper cet être fabuleux ?.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>C'est aussi par les livres que fut transmise la longue tradition équestre et qu'est née l'équitation moderne telle qu'elle est pratiquée par le Cadre noir de Saumur.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>A mon image , l'écuyer, dans un élan instinctif fait corps avec sa monture ; l'homme et l'animal ne font qu'un, la force et l'intelligence réunies en quête d'une même et ultime perfection. Le cavalier communique son génie à son cheval, lui faisant exécuter des figures savantes toute en légèreté, adresse et précision.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Le raffinement des races de chevaux et l'art de l'équitation ont accompagné de leurs progrès le galop de l'épopée humaine. Il faut se souvenir que sans le cheval, limité dans ses déplacements à son propre espace temps, l'homme n'aurait jamais pu découvrir le monde, s'ouvrir et s'enrichir d'autres civilisations.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>C'est tout naturellement que mon monument se devait d'être érigé dans un lieu riche d'histoire et de culture comme « L'Institut Français du Cheval et de l'Equitation » où la pratique de l'art équestre est portée au plus haut niveau par le Cadre Noir de Saumur.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Sans renier la mémoire du passé et de ses acquis, cet établissement en perpétuelle recherche d' excellence, est résolument tourné vers l'avenir.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Ce cadre hautement symbolique où j'ai trouvé ma place, cette terre emblématique que fouille mes sabots de Centaure, figure la source d'équilibre idéale, pour bâtir les fondations de la connaissance, qui permet à l'homme de dépasser sa condition d'origine pour devenir l'être dominant.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>A travers cette œuvre magistrale je deviens, en ce début du troisième millénaire, un symbole de l'évolution humaine ou l'incarnation d'une civilisation en perpétuelle mutation.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Cette ultime représentation est celle des mystères de la vie et de l'espérance qui nous portent.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p> Dr Jean-Charles HACHET</p> <p> Question d'ART - édition GUS'ART janvier 2013 - <a href="http://www.gusarts.com" class='spip_url spip_out auto' rel='nofollow external'>http://www.gusarts.com</a></p> <dl class='spip_document_1644 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><a href='https://www.jean-charles-hachet.com/IMG/pdf_Gusart.pdf' title='PDF - 825.7 ko' type="application/pdf"><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-39070.png?1622492515' width='52' height='52' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Gusart</strong></dt> </dl></div> Les Grands Maîtres de l'Art- Peintres-Sculpteurs-Photographes https://www.jean-charles-hachet.com/Les-Grands-Maitres-de-l-Art.html https://www.jean-charles-hachet.com/Les-Grands-Maitres-de-l-Art.html 2013-01-11T16:16:23Z text/html fr Hachet <p><i>A toute époque son art, à tout art sa liberté</i>. Cette devise du courant Art Nouveau né en Autriche à la fin du XIXème siècle, illustre bien l'âme de ce livre. On y trouve en effet toute la diversité de l'art, du XIXème siècle à nos jours, mise en lumière non seulement à travers l'œuvre des artistes, mais aussi à travers leur cheminement artistique, en rapport avec leur temps et leur environnement personnel.</p> - <a href="https://www.jean-charles-hachet.com/-Ouvrages-.html" rel="directory">Ouvrages</a> <img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://www.jean-charles-hachet.com/IMG/arton213.jpg?1615489830' width='105' height='150' /> <div class='rss_texte'><h3 class="spip"></h3> <p><strong>Le Livre des Grands Maîtres de l'Art</strong> - <a href="http://www.les-artistes-contemporains.com" class='spip_out' rel='external'>Cliquez ici pour consulter le site dédié à cet ouvrage</a></p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1656 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L149xH133/jpg_Et_l_or_de_leurs_corps_huile_sur_toile_1901-11386.jpg?1622492515' width='149' height='133' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:149px;'><strong>Paul Gauguin, Et l'or de leurs corps, huile sur toile,1901</strong></dt> </dl> <p>« "A toute époque son art, à tout art sa liberté". Cette devise du courant Art Nouveau né en Autriche à la fin du XIXème siècle, illustre bien l'âme de ce livre. On y trouve en effet toute la diversité de l'art, du XIXème siècle à nos jours, mise en lumière non seulement à travers l'œuvre des artistes, mais aussi à travers leur cheminement artistique, en rapport avec leur temps et leur environnement personnel. A partir de cette sélection, chacun pourra avoir sa propre conception de l'art » explique Jean-Charles Hachet.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Le propos de l'auteur n'est pas en effet d'être exhaustif, mais de réunir des vies consacrées à l'art, de comprendre la soif d'ailleurs qui pousse ces artistes et les transporte, quelle que soit l'époque, toujours plus loin dans leur quête créative, toujours plus libres dans leur expression.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Pourquoi faire commencer ce panorama artistique au XIXème siècle ? Parce que ce siècle est celui de l'accélération de l'évolution de l'art.</p> <h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1652 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L120xH175/jpg_Jeune_fille_a_la_coquille_modele_en_bronze-d582e.jpg?1622492515' width='120' height='175' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Jean-Baptiste Carpeaux, Jeune fille à la coquille, modèle en bronze</strong></dt> </dl> <p>Les artistes s'emploient à dépasser leurs illustres prédécesseurs, au besoin en critiquant leurs méthodes et en pointant du doigt leur immobilisme. Chacun d'entre eux invente alors son propre style, son propre mode d'expression, en un mot sa liberté. Ainsi Eugène Delacroix, au style puissant bien qu'encore tourné vers l'académisme passé, se mesure à Ingres qui représente le néo classicisme officiel.</p> <h3 class="spip"></h3><iframe name="Les Grands Maitres de l'Art" src="/-PageFlip-LesGrandsMaitres/index.html" scrolling="no" height="600" width="801" FRAMEBORDER="no" style="margin-left:-20px;"></iframe><h3 class="spip"></h3> <p>L'art est en marche. Il accompagne l'essor des sciences et des techniques, il explore des voies nouvelles. La découverte de la photographie vient accélérer le mouvement : les peintres doivent trouver leur place à ses côtés et inventer des procédés et des styles novateurs. L'impressionnisme est la première réponse à cette nouvelle donne. Mais désormais chaque artiste s'efforce d'exister à travers la singularité de son art. Certains vont même trop vite, trop loin. En décalage, voire en rupture avec leur temps, il deviennent des artistes « maudits », rejetés et faméliques durant toute leur existence, reconnus comme des génies et très hautement cotés après leur mort. Van Gogh en est un remarquable mais dramatique exemple.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Au tournant du XXème siècle, l'art s'engage vers un foisonnement encore jamais vu, foisonnement qui sera la marque de ce siècle et se poursuit encore aujourd'hui. Le développement du dadaïsme, du cubisme, du surréalisme, de l'abstraction… sans oublier la persistance de la tradition, démontrent que l'art s'exprime dans un bouillonnement d'idées, et procède par avancées et retours en arrière. Mais loin d'être un handicap, ses contradictions, sont un gage d'indépendance et de vivacité.</p> <h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1653 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L189xH137/jpg_Salle_de_danse_a_l_Opera_de_la_rue_Lepeletier_1872_huile_sur_toile_35x46_Orsay-34e94.jpg?1622492515' width='189' height='137' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:189px;'><strong>Edgar Degas, Salle de danse à l'Opéra </strong></dt> </dl> <p>Les artistes qui s'affirment, et deviennent des « Maîtres », sont souvent ceux qui refusent de se laisser enfermer dans une théorie ou une école. Tels sont en particulier Picasso, Braque, Ernst, Modigliani, César, Trémois, d'Hauterives ... Peintres, sculpteurs, graveurs et d'une façon générale tous les artistes des « Beaux-arts » dont fait désormais partie la photographie, déploient leur talent dans un monde où les idées nouvelles s'organisent en mouvements plus ou moins durables, plus ou moins structurés. Certains sont à l'origine de courants, de tendances, mais finissent par s'en affranchir pour avancer selon leurs propres conceptions, libres comme l'art dont ils portent haut le fanion de la créativité.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>L'art quitte les sentiers battus, s'adosse aux avancées technologiques, se glisse dans le sillon des nouveaux médias et fait naître de nouvelles formes d'expression : installations, vidéo art, utilisation de l'ordinateur en lien avec la photographie… L'artiste emboîte le pas de la télévision, du cinéma, de la publicité… et cherche son chemin hors du sillage traditionnel.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Désormais, et plus que jamais, l'art est multiple, multiforme, changeant. On le croit déclinant ? Il renaît de ses cendres tel le Phoenix et on le retrouve changé mais inventif et combatif. L'art s'adapte, vivace et pugnace. Et l'on voit bientôt se croiser en un même lieu et un même temps des expériences innombrables. Cette concomitance en fait sa force et sa marque distinctive.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1654 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L156xH77/jpg_Les_filles_du_feu-61fdc.jpg?1622492515' width='156' height='77' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:156px;'><strong>Arnaud D'Hauterives, Les filles du feu</strong></dt> </dl> <p>Dans ce contexte, c'est donc tout naturellement que l'auteur s'est accordé la liberté de rassembler dans cet ouvrage des grands maîtres de la période allant du XIXème siècle à nos jours, sans distinction de styles, de tendances ou de courants, faisant figurer aux côtés de leurs illustres prédécesseurs, des artistes d'aujourd'hui aux pratiques résolument contemporaines qui n'en perpétuent pas moins l'idéal créatif de leurs aînés.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Aucune tentative de classement n'a été délibérément voulue par l'auteur dont le dessein est d'illustrer, grâce à une sélection de peintres, sculpteurs et photographes, à travers leurs modes d'expression, toute la richesse et la diversité de la création artistique et par la même son universalité.</p> <h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1651 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L77xH91/jpg_Femme_a_la_lettre1_1890-75570.jpg?1622492515' width='77' height='91' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Pierre-Auguste Renoir, Femme à la lettre, 1890</strong></dt> </dl><h3 class="spip"></h3> <p> <strong>Georges Levy,<br class='autobr' /> Directeur de la Gazette des Arts</strong></p> <h3 class="spip"></h3><hr class="spip" /><h3 class="spip"></h3> <p><strong>P R E F A C E</strong></p> <h3 class="spip"></h3> <p><strong>Les Grands Maîtres de l'Art <br class='autobr' /> à la portée de tous</strong></p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1655 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L148xH125/jpg_Composition_aux_deux_perroquets-4acb1.jpg?1622492515' width='148' height='125' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:148px;'><strong>Fernand Leger, Composition aux deux perroquets</strong></dt> </dl> <p>L'ouvrage de Jean-Charles Hachet nous invite à découvrir et à apprécier « les Grands Maîtres de l'Art », ces artistes qui ont marqué leur époque et dont tout le monde a entendu parler. Ce faisant, il éclaire le sens de ces parcours singuliers et de la volonté qui a animé ces femmes et ces hommes puisque, hors des sentiers battus, ils ont laissé une trace montrant l'évolution du mode d'expression qui était le leur. Il offre ainsi un apport culturel important aux nombreux amateurs qui ne connaissent de ces « Grands Maîtres » que le nom ou quelques reproductions largement diffusées.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Longtemps, les chefs-d'œuvres sont restés murés dans des musées qui n'étaient accessibles qu'à quelques initiés. La rareté du public semblait garante de la valeur artistique des œuvres exposées. Les amateurs pouvaient y contempler en toute quiétude, à l'abri du bruit ou de la promiscuité des foules, l'obscur objet de leur désir. Certains regrettent aujourd'hui ces temps heureux où l'art demeurait préservé, immatériel, détaché de toute contingence mercantile, placé sous la seule protection des gardiens du temple sous l'oeil d'un public averti. Selon eux, l'ouverture des musées au grand public a perverti le spectacle en laissant croire que l'approche des œuvres pouvait s'opérer de manière magique, sans passer par la connaissance du contexte dans lequel elles ont été créées ou du sens dont elles étaient porteuses. Les musées seraient devenus des « lieux de culte pour personnes incultes », selon l'expression désabusée de Jean Clair, qui dénonce la confusion entre les procédés de manipulations visant à accroître le nombre de visiteurs et l'accès au savoir qui relève des Institutions à but éducatif.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1663 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L174xH115/jpg_Le_Nauvrage_de_Don_Juan_Salon_de_1841-c8ee6.jpg?1622492515' width='174' height='115' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:174px;'><strong>Eugène Delacroix, Le Nauvrage de Don Juan, Salon de 1841</strong></dt> </dl> <p>Il y a trente-cinq ans, suite à la mort de mon frère Pierre, j'ai décidé de créer la Fondation qui porte son nom. L'espace construit abrite les vestiges d'un temple gallo-romain et des cimaises qui accueillent des expositions temporaires Dès sa création, la Fondation s'est voulue un lieu ouvert et accueillant. Un large public a répondu à l'invitation dans des proportions que l'on n'aurait osé soupçonner, d'abord curieux, puis intéressé, enfin fidèle aux réalisations artistiques présentées. Ils ont pu y admirer les plus belles toiles de Braque, Degas, Gauguin, Manet, Monet, Van Gogh ou Modigliani, les sculptures de Moore ou de Giacometti, tous ces chefs-d'œuvre qui leur étaient jusqu'ici inaccessibles, puisque trop souvent confinés au sein de vénérables Institutions basées dans des métropoles lointaines. La Fondation n'a pas de collection propre. Elle montre à ses visiteurs des œuvres mises généreusement à sa disposition soit par des musées souvent prestigieux, soit par des collectionneurs privés qui acceptent de s'en séparer durant quelques mois.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Ces trente-cinq dernières années ont été marquées par une formidable démocratisation de la culture, si l'on en juge à la fascination exercée sur le public par les nouveaux espaces réservés à l'art. On peut y voir, au pire, un simple effet de mode mais au mieux, une large reconnaissance envers les auteurs des œuvres exposées. Or, on sait que ces auteurs n'ont souvent pas reçu de tels témoignages de leur vivant. Ces nouveaux publics sont incontestablement des amateurs d'art, même si tous n'ont pas baigné dès leur plus tendre enfance dans un climat culturel propice. Les enfants qui accompagnent aujourd'hui leurs parents constituent les amateurs potentiels de demain, surtout si l'art ne prend pas le visage austère des temples culturels du passé.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1658 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L154xH116/jpg_P1000700-56ac3.jpg?1622492515' width='154' height='116' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:154px;'><strong>Claude Monet, Nymphéas</strong></dt> </dl> <p>L'ouvrage de Jean-Charles Hachet, dans la mesure où il contribue à une meilleure connaissance des Grands Maîtres et de leurs œuvres, participe à notre enrichissement culturel à tous. Dans ce sens, il intensifie ce divin plaisir que l'on éprouve à admirer les authentiques chefs-d'œuvre, par la compréhension du contexte dans lequel les artistes les ont créés. Nous lui sommes reconnaissants de partager sa passion avec nous.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p> <strong>Léonard Gianadda,<br class='autobr' /> Membre de l'Académie des Beaux-Arts</strong></p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><hr class="spip" /><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p><strong>AVANT PROPOS</strong></p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Cet ouvrage, bâti de chapitres monographiques consacrés aux génies artistiques, nous invite à une réflexion sur les liens qui unissent les Maîtres d'hier à ceux d'aujourd'hui.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1659 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L135xH170/jpg_Femme_a_la_Mandoline_1921-1922-052fb.jpg?1622492515' width='135' height='170' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:135px;'><strong>Henri Matisse, Femme à la Mandoline ; 1921-1922</strong></dt> </dl> <p>La longue histoire de l'Art, riche en créativité et en retournements de préjugés, n'a cessé de révéler à chaque époque de grands Maîtres et de remarquables élèves, amenés pour certains à dépasser leurs brillants aînés. Car telle est la force de l'Art qui toujours repousse les limites de la création pour sublimer le monde qui l'entoure, transcender la nature et révéler l'essence de la vie. Les artistes, guidés par le métier et l'intuition, sont amenés à se surpasser, à transgresser les codes dans un espace de liberté sans frontières et sans contraintes.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Dans ce long cheminement, faits de ruptures dans les styles, de retours en arrière et de bonds en avant, l'artiste donne corps à l'Art de son temps qui sera le patrimoine du futur. Il doit croire en sa vérité artistique pour l'imposer, parfois dans l'adversité et la solitude. « Mon art à moi, j'y laisse ma vie, et ma raison y a sombré à moitié » dira Vincent Van Gogh dans une de ses lettres à son frère Théo.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Mais, même s'il semble loin des sentiers battus, l'artiste établit plus souvent que l'on ne croit un fructueux dialogue avec l'âme de ses illustres prédécesseurs, tel par exemple Picasso reprenant les Ménines de Vélasquez. Et, pour aider les générations montantes d'artistes, certains Maîtres ont couché sur le papier leurs réflexions sur l'Art et leurs conseils pour aborder le difficile chemin de la création.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Parmi ces écrits, le testament artistique de Rodin occupe une place de premier plan.</p> <h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1660 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L94xH134/jpg_Le_Poete_1859-4eb28.jpg?1622492515' width='94' height='134' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Ernest Jean-Louis Meissonier, Le Poête,1859</strong></dt> </dl><h3 class="spip"></h3> <p>Dicté à Paul Gsell en 1911, et destiné à être publié après la mort de Rodin, il débute ainsi : « Jeunes gens qui voulez être les officiants de la beauté, peut-être vous plaira-t-il de trouver ici le résumé d'une longue expérience ». Ce texte, qui fait l'éloge de l'Art, rassemble les recommandations du Maître à l'usage des artistes en devenir. Il les exhorte à aimer « dévotement les maîtres » qui les ont précédés mais les prévient : « Gardez-vous cependant d'imiter vos aînés. Respectueux de la tradition, sachez discerner ce qu'elle renferme d'éternellement fécond : l'amour de la Nature et la sincérité. Ce sont les deux fortes passions des génies. » Et d'ajouter : « Soyez vrais, jeunes gens. Mais cela ne signifie pas : soyez platement exacts. Il y a une basse exactitude : celle de la photographie et du moulage. L'art ne commence qu'avec la vérité intérieure. Que toutes vos formes, toutes vos couleurs traduisent des sentiments. » « N'hésitez jamais à exprimer ce que vous sentez, même quand vous vous trouvez en opposition avec les idées reçues. » « Si votre talent est neuf, vous ne compterez d'abord que peu de partisans et vous aurez une foule d'ennemis. Ne vous découragez pas. »</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Ce message en forme de confession met en lumière les impératifs de vérité nécessaires à l'artiste pour atteindre la Beauté et ce lien invisible mais si présent qui, tel le fil d'Ariane, relie les artistes. Son caractère universel lui confère une aura d'éternité qui est la marque des grands Maîtres.</p> <h3 class="spip"></h3> <p> <strong>François-Bernard MICHEL,<br class='autobr' /> Président de l'Académie Nationale de Médecine,<br class='autobr' /> Membre de l'Académie des Beaux-Arts</strong></p> <h3 class="spip"></h3><hr class="spip" /><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1657 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L82xH114/jpg_Flamboyante_bronze_patine_1975-cab63.jpg?1622492515' width='82' height='114' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Antoine Poncet, Flamboyante ; bronze patiné,1975</strong></dt> </dl><h3 class="spip"></h3> <p><strong>Le Livre des Grands Maîtres de l'Art,</strong></p> <h3 class="spip"></h3> <p>Jean-Charles Hachet apporte à cet ouvrage la rigueur du scientifique et la sensibilité d'un homme sincèrement engagé dans une démarche résolument artistique.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Avec des mots et des images, il décrit avec conviction dans un langage clair et précis, la vie et l'œuvre de ces artistes de génie dont le cheminement n'est autre que l ‘histoire de l'art elle-même telle qu'elle s'est élaborée au cours des siècles.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Il explique avec passion comment ces lignes de force ont conduit à l'évolution des styles et de la pensée depuis le 19eme siècle jusqu'à nos jours.</p> <h3 class="spip"></h3> <p>Mieux encore il replace l'artiste au centre de son propos comme pour mieux affirmer que sans les artistes, l'art n'existe pas.</p> <h3 class="spip"></h3> <p> <strong>Antoine PONCET,<br class='autobr' /> Président de l'Académie des Beaux-Arts</strong></p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><hr class="spip" /><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3></div> VASSIL(Jean Vassilef dit) https://www.jean-charles-hachet.com/VASSIL-Jean-Vassilef-dit.html https://www.jean-charles-hachet.com/VASSIL-Jean-Vassilef-dit.html 2013-01-10T14:56:34Z text/html fr Hachet <p>L'ART DU MOUVEMENT <br class='autobr' /> Vassil est né en 1949 à Drancy dans la banlieue est de Paris. La famille est modeste et le jeune garçon affirme très vite une réelle volonté de se battre pour réussir dans la vie. Dès son plus jeune âge, il s'intéresse à l'art, et plus particulièrement à la peinture. Il s'y adonne en autodidacte passionné et curieux. La sculpture ne viendra que plus tard et il s'y jettera avec ferveur, prenant appui sur les bases solides acquises grâce à la peinture. <br class='autobr' /> Il commence par la taille directe, (...)</p> - <a href="https://www.jean-charles-hachet.com/-Articles,8-.html" rel="directory">Articles</a> <img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L108xH149/arton212-c9072.jpg?1622492515' width='108' height='149' /> <div class='rss_texte'><p>L'ART DU MOUVEMENT</p> <p>Vassil est né en 1949 à Drancy dans la banlieue est de Paris. La famille est modeste et le jeune garçon affirme très vite une réelle volonté de se battre pour réussir dans la vie. Dès son plus jeune âge, il s'intéresse à l'art, et plus particulièrement à la peinture. Il s'y adonne en autodidacte passionné et curieux. La sculpture ne viendra que plus tard et il s'y jettera avec ferveur, prenant appui sur les bases solides acquises grâce à la peinture.</p> <h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1625 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L209xH126/jpg_Lagressif3-a3e87.jpg?1622492515' width='209' height='126' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:209px;'><strong>Lion agressif</strong></dt> </dl> <p>Il commence par la taille directe, discipline exigeante et ardue à laquelle il consacre tout son temps. Perfectionniste, en constante recherche, sa soif d'absolu le conduit bientôt vers le marbre, un matériau noble qui lui permet de s'exprimer de manière plus fine et plus subtile. Son art est figuratif ; il se concentre sur le rendu de l'expression la plus vraie, la plus significative. Après cinq années à se mesurer avec la pierre, il abandonne cette technique pour se tourner vers le modelage et son prolongement naturel, la reproduction de ses modèles dans le bronze. Le modelage lui ouvre des possibilités nouvelles, plus en accord avec le mode de création qu'il entend poursuivre, lequel est tourné vers le rendu du mouvement, de la vie, des émotions.</p> <p>C'est à partir de là qu'il s'oriente résolument vers la sculpture animalière. Ses œuvres expriment sa passion pour le monde animal, un monde avec lequel nous perdons de plus en plus le contact, déplore-t-il.</p> <p>Le choix de l'animal dans son travail de sculpteur vient, selon lui, de la similitude évidente entre la communication animale et la sculpture en tant qu'art, le langage corporel de ces êtres étant plus ouvert et plus universel que le langage parlé. Sa connaissance de l'animal ne s'arrête pas à une simple transposition plastique visant à traduire uniquement sa beauté. L'animal est pour lui un être à part entière, unique, et c'est pourquoi il s'intéresse particulièrement à son comportement et à son mode de vie dans son milieu naturel. Grâce à l'éthologie, notamment, il étudie « les mœurs » des animaux sauvages, leurs habitudes, leurs attitudes, leurs réactions, leurs ruses, leurs peurs, mais aussi leur calme, leur quiétude, leur tendresse, … Il peut alors imprimer dans la matière inerte toutes les facettes de l'instinct incomparable dont fait preuve en toutes situations la faune sauvage qui lui sert de modèle.</p> <p>Son savoir inépuisable sur le sujet nous éclaire sur son aptitude à comprendre et à transmettre la force des émotions originelles communes à la grande famille animale dans laquelle il inclut évidemment l'homme. Il nous donne à voir la vie difficile des animaux, la lutte permanente pour survivre, pour le territoire, pour s'accoupler, pour élever les petits, une vie durant laquelle existent des moments de tendresse, de calme ou de jeux qu'il aime à mettre en scène. Cette démarche amène tout naturellement le sculpteur à privilégier deux types d'expression : les portraits et les groupes.</p> <dl class='spip_document_1627 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L158xH118/jpg_fuite-651aa.jpg?1622492515' width='158' height='118' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:158px;'><strong>Fuite</strong></dt> </dl> <p>Le portrait lui permet de fixer un sujet dans son essence, de comprendre son passé et son vécu. Une force étrange se dégage de ces pièces très expressives. Le regard, toujours vif, est primordial car il exprime la vie tout en décrivant l'âme, les sentiments, l'humeur. C'est le cas pour Bianga, la vieille lionne qui a mené de nombreuses chasses, subi quelques famines, élevé plusieurs portées et surtout vécu de nombreuses guerres de clans. Maintenant elle se méfie de tout et de tous... Cette expressivité est aussi manifeste pour ce macaque outré par ce qu'il vient d'apercevoir. Son étonnement mêlé d'indignation donne tout son sens au titre donné par l'artiste à cette pièce : Oh !!!. On peut encore évoquer ce Vieux loup qui a dirigé son clan pendant plusieurs saisons et déjoué bien des pièges ; il ne voit plus que d'un oeil, mais son regard énigmatique et insistant traduit sa détresse de se savoir plus vulnérable bien que plus expérimenté… Et que dire de ce Guépard étonné au regard si typique de l'animal surpris, ou de cette lionne qui sort de sa tanière où elle vient de mettre bas et dont le regard traduit toute sa crainte pour sa descendance.</p> <p>Chaque animal, saisi dans le quotidien de son existence, dégage une vie intense que vient exacerber la force de l'instant choisi par l'artiste. Ainsi en est-il de cette Lionne en colère qui vient de manquer sa proie et devra se passer de repas, ou de cette femelle guépard, amaigrie, qui fait Le guet du haut de son rocher et scrute l'horizon à la recherche d'une proie ; si elle ne mange pas aujourd'hui elle n'aura plus la force de chasser. Quant au Lion combattant, il rugit de colère prêt à l'affrontement, tandis que la Lionne flairant hume l'air en quête d'une aubaine, tenaillée qu'elle est par la faim, et que le Guépard méfiant est sur ses gardes : il a entendu le rugissement des lions…</p> <dl class='spip_document_1630 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L178xH132/jpg_approche-5678e.jpg?1622492515' width='178' height='132' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:178px;'><strong>Approche</strong></dt> </dl> <p>Avec les groupes, Vassil se donne pour dessein d'exprimer pleinement sa compréhension de la faune sauvage. Il se plaît à montrer les animaux dans la réalité de leur vie sociale en décrivant leurs codes et leurs langages corporels. Chaque groupe montre l'interaction entre des individus, chacun dégageant une personnalité propre, voire unique. Ainsi, avec Polaires (ourse polaire et son petit), nous côtoyons une mère inquiète de voir son petit si insouciant des dangers qui l'entourent, elle presse le pas sur la banquise en espérant que son jeune pourra la suivre. Elle sait que le grand mâle qui s'approche a faim et qu'il n'hésitera pas à attaquer son ourson. Avec Chasse aux impalas nous observons deux guépards affamés qui fondent sur le groupe de gazelles paniquées qui détalent dans toutes les directions. Quant à La fuite, elle met en scène deux impalas surpris qui bondissent pour échapper à une menace invisible.</p> <dl class='spip_document_1626 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L174xH109/jpg_echap-1cde0.jpg?1622492515' width='174' height='109' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:174px;'><strong>Échappée belle</strong></dt> </dl> <p>Vassil immortalise aussi des couples en totale harmonie dans le repos comme dans la chasse, ou bien encore des rivaux en lutte dont on ne sait lequel gagnera, tel Le choc qui présente deux cerfs en plein combat : l'un des deux a pris l'avantage, l'assaut est si brutal que l'autre en perd l'équilibre... La dynamique interne de ces pièces s'exprime à la fois par le mouvement et par le regard. Regard échangé entre animaux mais aussi regard des animaux envers les hommes, car les animaux de Vassil observent parfois le spectateur, qui devient alors un acteur de la composition.</p> <p>Loin de tout académisme esthétique, l'œuvre de Vassil s'inscrit dans le contemporain sans tomber dans les méandres de l'abstraction. En fait, le maître mot de son art est l'expressivité de l'animal. Chaque pièce est compréhensible pour tous ceux qui se souviennent de leurs passions élémentaires. Dans toutes ses œuvres, il impose sa maîtrise du mouvement. Ses animaux sont immortalisés à un instant si précis, si intense, que l'action donne la vie au bronze. Il en est ainsi de La course du guépard, où le félin rapide et puissant sème tous ses poursuivants, mais aussi de Panique qui représente une gazelle de Thomson affolée qui tente de faire demi tour pour fuir son prédateur, ou encore de , l'Assaut de cette lionne qui bondit à travers les taillis pour s'emparer d'une proie… <br class='autobr' /> Son œuvre d'un esthétisme raffiné témoigne de son sens artistique hors du commun et d'une parfaite maîtrise des techniques.</p> <p>Les bronzes de Vassil sont fondus chez Chapon. L'artiste a obtenu de nombreuses récompenses dans les Salons et expositions animalières, parmi lesquelles médaille d'or à Gournay en 1996, médaille d'or à Clichy-sous-Bois en 1997, 2ème Prix de sculpture au Festival International Animalier de Sully-sur-Loire en 2000, premier Prix de sculpture au Salon International du Val d'or 2001, Prix Mori au Salon National des Artistes Animaliers de Bry-sur-Marne en 2002, Prix Sandoz et Prix « Wild in nature » en 2004…</p> <p>Reconnu dans les Salons et dans tous les Festivals animaliers, primé à de nombreuses reprises, la force et l'originalité du travail de Vassil reposent sur cette représentation à la fois précise et suggérée de l'animal dans les différentes situations.<br class='autobr' /> A travers ses sujets dont il se sert comme d'un prisme, il exprime en toute liberté sa vision personnelle de la faune sauvage et de sa place, trop souvent remise en cause dans nos sociétés .</p> <p>Publication - Regards croisés - Recueil<br class='autobr' /> Septembre 2012</p></div> BUSATO Gualtiero https://www.jean-charles-hachet.com/BUSATO-Gualtiero-ne-en-1941.html https://www.jean-charles-hachet.com/BUSATO-Gualtiero-ne-en-1941.html 2012-08-30T16:14:06Z text/html fr Hachet <p>Gualtiero Busato naît le 14 avril 1941 à Civitavecchia en Italie. Il est le fils du sculpteur animalier Mario Busato–Strauss qui était aussi un fondeur d'art très connu et réputé pour la perfection de ses fontes et la qualité de ses patines. Il passe son enfance à Pérouse et en 1949 il part pour la France avec sa mère. La famille rejoint à Paris Mario Busato-Strauss qui a remis en activité la fonderie qu'il avait créée avant la guerre...</p> - <a href="https://www.jean-charles-hachet.com/-Articles,8-.html" rel="directory">Articles</a> <img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L113xH136/arton211-dc51a.jpg?1622492515' width='113' height='136' /> <div class='rss_texte'><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1614 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L117xH141/jpg_Dialogue_1982-edb17.jpg?1622492515' width='117' height='141' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Dialogue, 1982</strong></dt> </dl> <p>Gualtiero Busato naît le 14 avril 1941 à Civitavecchia en Italie. Il est le fils du sculpteur animalier Mario Busato–Strauss qui était aussi un fondeur d'art très connu et réputé pour la perfection de ses fontes et la qualité de ses patines. Il passe son enfance à Pérouse et en 1949 il part pour la France avec sa mère. La famille rejoint à Paris Mario Busato-Strauss qui a remis en activité la fonderie qu'il avait créée avant la guerre.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Dès son plus jeune âge, son père lui apprend à maîtriser le procédé de la fonte à la cire perdue, lui fait découvrir les secrets du métier de fondeur et lui communique l'amour du bronze. Le jeune Gualtiero est fasciné par cet environnement de feu et d'alliage en fusion. Il reste de longues heures près de son père à le regarder travailler. Lorsqu'il a à peine 12 ans, il fait des petits personnages en cire que son père coule dans le bronze pour lui faire plaisir. Sa vocation se dessine et prend forme. En père attentif, Mario Busato-Strauss l'accompagne dans cette voie en lui prodiguant ses conseils. En marge des courants et des modes, il va alors développer une œuvre très personnelle et très libre, baroque, frémissante, où se côtoient des personnages en fuite perpétuelle devant leur destin.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Sculpteur de figures, de compositions à personnages et de sujets religieux depuis les années 50, sa création s'exprime par le moyen du "petit bronze" qui lui permet de mettre en valeur la fluidité de son modelé. Pour mieux faire connaître ce mode d'expression, il fonde à Paris au début des années 1960, avec le concours de sculpteurs et de critiques parisiens de renom « L'exposition internationale du Petit Bronze ». Il traduit par le terme « petit bronze » le terme italien « bronzetto », employé couramment pour désigner une petite sculpture fondue en bronze et qui est à elle seule une œuvre complète. Son objectif est de présenter au public un vaste panorama de la sculpture contemporaine qui prend l'aspect de statuettes de petites dimensions, réalisées dans un matériau unique, le bronze. Il souhaite ainsi mettre en avant les qualités artistiques de telles œuvres.</p> <dl class='spip_document_1616 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L111xH145/jpg_Fugue_de_Numance_1996-2-85886.jpg?1622492515' width='111' height='145' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Fugue de Numance, 1996</strong></dt> </dl><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Gualtiero Busato réalise ses œuvres en bronze à cire perdue. Cette pratique ancestrale répond parfaitement à son souhait de conserver à son art un caractère artisanal. Et fort de son apprentissage dans la fonderie paternelle, il a adapté la technique de la fonte cire perdue à sa vision moderne de l'art. A partir de la cire d'abeille, il travaille par plaques de différentes épaisseurs qu'il découpe, soude, malaxe et modèle. Le moment de la coulée dans le bronze est toujours d'une grande intensité émotionnelle pour l'artiste qui voit, grâce à une alchimie mystérieuse, ses œuvres de cire, fragiles, délicates et éphémères se transformer en sculptures de bronze robustes et éternelles. Ses sculptures aux surfaces qui appellent et retiennent la lumière sur les plans essentiels, apparaissent alors enveloppées par la subtilité des ombres. Les plans s'entrecroisent, la lumière glisse sur les surfaces, s'accroche aux rugosités et ruisselle sur les modelés lisses tandis que les ombres sculptent les reliefs.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Ses personnages, chimériques et réels à la fois, retiennent l'attention par leur présence très humaine. Ils sont toujours dans l'action, ils marchent, ils courent, ils crient, ils s'agitent, parlent avec les mains, expliquent, font des gestes amples… et nous apparaissent chargés d'une dimension émotionnelle particulière. Enigmatiques, graves, intemporels, désemparés, ils sont porteurs d'une angoisse métaphysique, liée à la destinée de l'homme. Les traits du visage sont souvent estompés, voire effacés, mais l'expression est toujours prodigieusement préservée, et elle nous renvoie à nos peurs existentielles.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1617 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L141xH170/jpg_Seconde_etude_pour_la_Fontaine_du_Messager_1995-1999-a11c5.jpg?1622492515' width='141' height='170' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:141px;'><strong>Seconde étude pour la Fontaine du Messager, 1995-1999</strong></dt> </dl> <p>L'artiste travaille par séries : Bibliques, sa première série, commencée en 1958 et inspirée par les écritures saintes, en particulier par les Prophètes ; Masques de Calabre ; Fuites ; Nuvoloni (nuages) ; Gémeaux ; Dadini (petits dés) ; Formelle ; Couples ; Rencontres et Dialogues. Ce mode de travail lui permet de reprendre, année après année, un même sujet et de l'enrichir au fil du temps. Le thème naît, grandit, mûrit, évolue et conduit parfois à l'émergence d'une autre série lorsqu'il est à l'apogée de son développement.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Ainsi, Les Nuvoloni, « gros nuages » en italien est une série thématique commencée en 1960 où personnages et nuages se fondent dans des ciels éthérés. Les personnages sont en pleine discussion, coupés du monde dans leur nuage. On ne distingue que leur tête et leurs mains qui émergent de la masse nuageuse. Qui sont-ils ? Quel est leur mystère ? Quel est le sujet de leurs interminables palabres ? Nul ne sait. Sur le plan créatif, Les Nuvoloni trouvent leur plénitude et leur aboutissement dans la série des Rencontres et Dialogues et annoncent celle des Gémeaux, la plus abstraite produite par Gualtiero Busato. Dans la série des Nuvoloni, des éléments nécessaires à la coulée du bronze sont volontairement conservés par l'artiste pour servir de base à ces sculptures aériennes et vaporeuses.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>En 1960, il commencer également une autre série, les Dadini, ce qui signifie les « dés à jouer ». L'artiste utilise cette formulation pour décrire un petit élément de bronze en forme de dé où se tiennent en équilibre un ou deux personnages.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>En 1962, il entreprend deux séries : les Formelle et les Fuites. Les Formelle, mot italien qui désigne les hauts et bas reliefs qui décorent les portes des églises italiennes, représentent dans l'œuvre de Gualtiero Busato des plaques destinées à être accrochées au mur. Un personnage en relief s'en détache et attire l'attention par sa gestuelle.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Quant aux Fuites, elles constituent le thème emblématique de l'œuvre de Gualtiero Busato, son sujet préféré. La série compte à la fois des sculptures de toute petite taille, quelques centimètres, et des sculptures de plus de 3 mètres de haut. Elle met en scène des personnages qui courent droit devant eux, mains rendues, vêtements flottants, regard fixe. Ils semblent habités par la peur qui les contraint à une fuite éperdue. Depuis le début des années 60, l'artiste reprend ce thème à l'infini : Rythme (1962), Gnomo (1969), Fuga (1972) Fuite (1973), Fuite biblique (1974), Prophète en fuite (1975) en sont quelques exemples. En 1977, il réalise les premières études pour sa grande porte en bronze de 3 mètres de haut des Fuites et dialogues bibliques qui sera exposée en 1978 à la première Triennale Européenne de Sculpture dans les Jardins du Palais Royal à Paris, et en 1979 au Musée de la Monnaie à Paris. Cette Porte des Fuites et dialogues bibliques est une pièce maîtresse qui fait la synthèse entre plusieurs de ses séries. Elle rassemble des éléments issus des Fuites, des Nuvoloni, des Gémeaux, des formelles et aussi des Dadini, et les présente dans une composition juste et harmonieuse. En 1982-83, il complète la série des Fuites avec le grand bronze des Messagers, inauguré en décembre 1983 à la station de métro Saint Germain des Prés à Paris. En 2000, la série s'enrichit encore avec la Fontaine du Messager implantée à Angers.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>La série des Masques de Calabre, dont l'idée lui est venue en 1964 au retour d'un voyage en Grèce, sert de fil conducteur à l'artiste pour dresser le portrait de personnages imaginaires symboles de l'angoisse muette que chacun porte en soi. Ils nous apparaissent les yeux mi-clos, la bouche ouverte, le visage figé de stupeur. Cette série est initiée par le Masque de Locri en 1965. En 1967, il crée le Masque de Gerace, suivi par le Masque Squillace en 1969 et de nombreux autres masques dont le Masque de Calabre en 1988, l'une des plus grandes réussites de ce thème, toujours d'actualité.</p> <dl class='spip_document_1618 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L126xH170/jpg_Ubaldo_1997-baed6.jpg?1622492515' width='126' height='170' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:126px;'><strong>Ubaldo,1997</strong></dt> </dl><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Enfin la série des Rencontres et Dialogues, qui représente l'évolution vers la figuration de la série des Nuvoloni, ses œuvres les plus abstraites, comporte parmi ses modèles l'imposante Fontaine du Dialogue inaugurée en 1989 au square Vivaldi à la défense à Paris. Elle a été suivie en 1994 par une autre Fontaine du Dialogue érigée place Louis Romain à Angers.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Gualtiero Busato participe depuis 1959, à de nombreuses expositions et Salons à Paris. Il est aussi présent en Grande Bretagne, en Belgique, aux États Unis, en Allemagne et en Italie. Entre 1968 et 1974, la Monnaie de Paris lui passe commande de plusieurs médailles. En 1974, il expose au Musée National d'Art Moderne de la Ville de Paris et, en 1981 une salle lui est consacrée à la deuxième triennale Européenne de sculpture au Grand Palais. En 1987, a lieu une exposition rétrospective sur « L'atelier Busato Père et Fils », sous l'égide de la Monnaie de Paris. Citons encore les expositions à la galerie Univers du Bronze en 1993, 1995 et 2005.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Les œuvres de Gualtiero Busato figurent au musée d'Art moderne de Madrid, au centre Georges Pompidou à Paris. En 2001, il a reçu le Prix del Duca de sculpture de l'Institut.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1619 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='https://www.jean-charles-hachet.com/IMG/pdf_BUSATO-_Catalogue_raisonne_des_bronzes_mai_2011.pdf' title='PDF - 2.5 Mo' type="application/pdf"><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-39070.png?1622492515' width='52' height='52' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>BUSATO. Catalogue raisonné des bronzes mai 2011</strong></dt> </dl></div> MAGNIER HUBERT - Rythme et couleur https://www.jean-charles-hachet.com/MAGNIER-Hubert-RYTHME-ET-COULEUR.html https://www.jean-charles-hachet.com/MAGNIER-Hubert-RYTHME-ET-COULEUR.html 2012-08-08T15:14:15Z text/html fr Hachet <p>Hubert Magnier est né le 10 juillet 1949. A l'issue de ses études d'Arts Graphiques à l'Institut Saint Luc de Tournai, il entame une carrière d'illustrateur en publicité à Paris. Ses travaux font alors l'objet de présentations à l'occasion de plusieurs expositions professionnelles internationales...</p> - <a href="https://www.jean-charles-hachet.com/-Articles,8-.html" rel="directory">Articles</a> <img class='spip_logo spip_logo_right spip_logos' alt="" style='float:right' src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L112xH137/arton210-385da.jpg?1622492515' width='112' height='137' /> <div class='rss_texte'><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1597 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L139xH171/jpg_IMG_0001_-_Copie-7-af246.jpg?1622492515' width='139' height='171' alt='' /></dt> </dl> <p>Hubert Magnier est né le 10 juillet 1949. A l'issue de ses études d'Arts Graphiques à l'Institut Saint Luc de Tournai, il entame une carrière d'illustrateur en publicité à Paris. Ses travaux font alors l'objet de présentations à l'occasion de plusieurs expositions professionnelles internationales.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>A partir de 1990, il amorce un tournant dans sa carrière en donnant une place de plus en plus importante à sa passion pour la peinture équestre et il finit par lui consacrer tout son temps. Son univers artistique, où règne en maître le thème du cheval, vient bientôt s'enrichir d'autres sujets qui vont eux aussi devenir récurrents dans sa peinture, en particulier les corridas, les fleurs, les bateaux...</p> <dl class='spip_document_1599 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L189xH136/jpg_IMG-17-ab94b.jpg?1622492515' width='189' height='136' alt='' /></dt> </dl><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Pour donner corps à ses remarquables compositions, Hubert MAGNIER n'utilise que très rarement le pinceau. Il préfère manier la spatule plus ou moins large qui correspond mieux son travail, et il réserve les pinceaux,</p> <dl class='spip_document_1600 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L130xH166/jpg_ORCHIDES_100X78-22935.jpg?1622492515' width='130' height='166' alt='' /></dt> </dl> <p>brosses et couteaux à une utilisation beaucoup plus occasionnelle, lorsque l'effet escompté l'exige. Son style est matérialisé par l'emploi itératif des verticales et des horizontales, ce qui lui permet d'obtenir des changements de tonalités souvent extrêmes, sans pour autant choquer le spectateur.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><div style=float:center> <div class='nivoSlider-wrap nav-bullet p' style="max-width:300px;max-height:300px"> <div id="slider_262b35fa" class="nivoSlider" data-slider="{ effect:'random', slices:15, boxCols: 8, boxRows: 4, animSpeed:500, pauseTime:3000, startSlide: 0, directionNav:false, controlNav:false, pauseOnHover: true, manualAdvance: false, prevText: 'Précédent', nextText: 'Suivant', randomStart: false }"> <img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-gd2/cc/847a6c39c8d3c98253a51ed4c86550.jpg?1622492515' width='300' height='300' alt='' title='' class='no_image_filtrer no-adapt-img' /> <img src='data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAIAAAP///wAAACH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAICRAEAOw==' width='300' height='300' 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src='data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAIAAAP///wAAACH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAICRAEAOw==' width='300' height='300' alt='' title='' data-src='local/cache-gd2/d6/fa9b6b4133111647d584e8cdc58ce2.jpg?1622492515' class='no_image_filtrer no-adapt-img' /> <img src='data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAIAAAP///wAAACH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAICRAEAOw==' width='300' height='300' alt='' title='Dialogue, 1982' data-src='local/cache-gd2/b7/8e8e39098ee7214b742bbcd0b3c6fd.jpg?1622492515' class='no_image_filtrer no-adapt-img' /> <img src='data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAIAAAP///wAAACH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAICRAEAOw==' width='300' height='300' alt='' title='Fugue de Numance, 1996' data-src='local/cache-gd2/f5/daeaa977ccf3cdf08bd354f18c7cbf.jpg?1622492515' class='no_image_filtrer no-adapt-img' /> </div> <div class="base64javascript75009981465f8ebcaa744c3.29637024" title="PHNjcmlwdD4vKjwhW0NEQVRBWyovdmFyIG5pdm9zbGlkZXJwYXRoID0gJ3BsdWdpbnMvYXV0by9uaXZvc2xpZGVyL3YzLjIuMTEvamF2YXNjcmlwdC9qcXVlcnkubml2by5zbGlkZXIucGFjay5qcz8xNjE5NTk3NzIyJzsKCXZhciBuaXZvc2xpZGVybG9hZGVyOwppZih0eXBlb2Ygbml2b3NsaWRlcmxvYWRlcj09InVuZGVmaW5lZCIpewpuaXZvc2xpZGVybG9hZGVyPWpRdWVyeS5nZXRTY3JpcHQobml2b3NsaWRlcnBhdGgsZnVuY3Rpb24oKXsKKGZ1bmN0aW9uKCQpewpmdW5jdGlvbiBsb2FkX25leHQoc2xpZGVyKXsKdmFyIHZhcnM9c2xpZGVyLmRhdGEoJ25pdm86dmFycycpOwp2YXIgJGltZ3M9JCgiaW1nIixzbGlkZXIpOwpmb3IodmFyIGk9dmFycy5jdXJyZW50U2xpZGU7aTx2YXJzLmN1cnJlbnRTbGlkZSsyO2krKyl7CnZhciAkaW1nPSRpbWdzLmVxKGkpOwppZigkaW1nLmxlbmd0aCYmJGltZy5pcygnOm5vdCgubG9hZGVkKVtkYXRhLXNyY10nKSl7CiRpbWcuYXR0cignc3JjJywkaW1nLmF0dHIoJ2RhdGEtc3JjJykpLmF0dHIoJ2RhdGEtc3JjJywnJykuYWRkQ2xhc3MoJ2xvYWRlZCcpOwp9Cn0KfQpmdW5jdGlvbiBpbml0KCl7CiQoJy5uaXZvU2xpZGVyJykuZWFjaChmdW5jdGlvbigpewp2YXIgbWU9JCh0aGlzKTsKdmFyIG9wdGlvbnM9ZXZhbCgnb3B0aW9ucz0nK21lLmF0dHIoJ2RhdGEtc2xpZGVyJykrJzsnKTsKaWYob3B0aW9ucyl7Cm9wdGlvbnM9JC5leHRlbmQoewphZnRlckxvYWQ6ZnVuY3Rpb24oKXtsb2FkX25leHQobWUpfSwKYWZ0ZXJDaGFuZ2U6ZnVuY3Rpb24oKXtsb2FkX25leHQobWUpfSwKYmVmb3JlQ2hhbmdlOmZ1bmN0aW9uKCl7bG9hZF9uZXh0KG1lKX0KfSxvcHRpb25zKTsKbWUubml2b1NsaWRlcihvcHRpb25zKTsKfQp9KTsKfQppbml0KCk7CiQoaW5pdCk7Cm9uQWpheExvYWQoaW5pdCk7Cn0pKGpRdWVyeSk7Cn0pOwp9Ci8qXV0+Ki88L3NjcmlwdD4="></div> </div></div><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Il peint presque toujours à plat, sur une table basse. Grâce à cette technique, il est à même d'appuyer avec force sur sa toile, laquelle n'est dressée sur châssis que lorsqu'elle est terminée.</p> <dl class='spip_document_1601 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L140xH186/jpg_gracebeaute130X97-0b75b.jpg?1622492515' width='140' height='186' alt='' /></dt> </dl><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Les effets de force, de puissance, de mouvement, mais aussi d'élégance, notamment sur le thème de la tauromachie qui lui est cher, sont parfaitement ressentis grâce à ce mode de création.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1602 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L179xH179/jpg_passage80X80-15034.jpg?1622492515' width='179' height='179' alt='' /></dt> </dl> <p>Hubert Magnier possède en effet un don particulier pour immortaliser dans ses peintures la force de l'action, la fougue, la vie. Son approche cinétique est si particulière que sur la toile les êtres et les choses s'animent dans une féerie de couleurs qui explosent en un feu d'artifice ininterrompu, à tel point que même l'immobilité des fleurs devient mouvement ! L'énergie qui se dégage de la scène saisie dans le vif de l'action, est rendue par des jets de couleurs, des explosions de rouges, de noirs et de bleus éclairés par la lumière de blancs hypnotiques qui laissent sur la toile leurs traînées de vie et l'ivresse de l'instant.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Chaque tableau est porteur de vitalité et de puissance : les chevaux courent et s'affrontent dans un éclaboussement de tons bleus et noirs éclairés par la subtilité de jaunes et de blancs qui viennent élargir le champ ; les taureaux et les toreros déploient les volutes colorées d'une danse sans merci dans un univers rouge sang, les coqs combattent dans un entremêlement de plumes et de poussière mis exergue par de violents contrastes de rouges, de noirs et de jaunes …</p> <dl class='spip_document_1603 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L232xH180/jpg_9_SORTANT_DE_L_eCUME_130X100-f0d3b.jpg?1622492515' width='232' height='180' alt='' /></dt> </dl><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1604 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L144xH144/jpg_IMG_0010-4-33e8d.jpg?1622492515' width='144' height='144' alt='' /></dt> </dl> <p>A travers ses recherches sur la couleur et la lumière, l'artiste nous entraîne dans son monde intérieur, transfiguré par sa passion des chevaux, du mouvement, de l'action, de la vie. Ses compositions donnent accès à des émotions et permettent de visualiser une approche où le réel se dilue dans la matière et donne une perception fugitive de formes suggérées. Ainsi, la présence d'un cheval ou d'un taureau est parfois seulement évoquée par la trace colorée laissée par son mouvement rapide. Les éléments, les êtres et les choses finissent par ne faire qu'un dans la rapidité de l'action, dans la violence de l'affrontement, dans l'énergie déployée… Les effets graphiques et les embrasements de couleurs jaillissantes viennent rehausser les sensations qui émanent de toutes ses scènes d'action et nous transportent aux frontières du réel.</p> <dl class='spip_document_1605 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L196xH133/jpg_IMG_0007-7-a4f91.jpg?1622492515' width='196' height='133' alt='' /></dt> </dl><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1606 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L189xH136/jpg_IMG-18-cb1d8.jpg?1622492515' width='189' height='136' alt='' /></dt> </dl> <p>En 2002, le talent d'Hubert Magnier en tant qu'artiste spécialisé dans la peinture des chevaux éclate au grand jour sur les murs de Paris car cette année-là l'un de ses tableaux est choisi pour illustrer l'affiche du Prix d'Amérique. La scène représente un trotteur décrochant du poitrail un drapeau Américain qui symbolise le passage de la ligne d'arrivée.</p> <h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Hubert Magnier expose régulièrement ses œuvres dans les manifestations artistiques, en particulier le Salon des Artistes Français au Grand Palais à Paris, Horse Expo à Deauville, le Salon International de Saumur, le Salon des Artistes animaliers de Bry-sur-Marne,... et dans des galeries (Caverne des Arts à Chantilly, Cadre Noir à Paris, Galerie de l'Horloge à Dinan, les galeries GUS ARTS à Noirmoutier...). Il fait l'unanimité par la qualité de sa peinture, qui offre une multitude de couleurs, de mouvement, de lumière et d'originalité.</p> <dl class='spip_document_1607 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L177xH180/jpg_Pelote-basque-90X90-924db.jpg?1622492515' width='177' height='180' alt='' /></dt> </dl><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1608 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L115xH150/jpg_IMG_0009-6-0de39.jpg?1622492515' width='115' height='150' alt='' /></dt> </dl> <p>Hubert MAGNIER a su créer un art de rythme et d'harmonie toujours renouvelé. L'équilibre des formes dans l'espace et la justesse des coloris sont inégalables.</p> <dl class='spip_document_1609 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L163xH163/jpg_PASSAGE_SERRaAE-f8752.jpg?1622492515' width='163' height='163' alt='' /></dt> </dl><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3> <p>Question d'ART - édition GUS'ARTS août 2012 - <a href="http://www.gusarts.com" class='spip_url spip_out auto' rel='nofollow external'>www.gusarts.com</a></p> <h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1610 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L229xH152/jpg_GUE_D_HARDOUINAIS_146X97-56390.jpg?1622492515' width='229' height='152' alt='' /></dt> </dl><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><h3 class="spip"></h3><dl class='spip_document_1611 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L199xH157/jpg_LUMIERE-FLORALE-73-X-100--a9ccf.jpg?1622492515' width='199' height='157' alt='' /></dt> </dl><dl class='spip_document_1613 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L162xH162/jpg_11_P_eCHO_RELEV_eE_70x70-308a8.jpg?1622492515' width='162' height='162' alt='' /></dt> </dl><dl class='spip_document_1612 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='https://www.jean-charles-hachet.com/local/cache-vignettes/L126xH185/jpg_IMG_0011-6-de0af.jpg?1622492515' width='126' height='185' alt='' /></dt> </dl></div>